Noticiário mensal dos Missionários Combonianos do Coração de Jesus

DIRECTION GENERALE

Nominations et affectations dans la communauté de la Curie


Le P. Baritussio Arnaldo, tout en continuant à être postulateur général, sera nommé procureur général près le Saint-Siège à partir du 1er octobre 2005. Il remplace le P. Ballan Romeo, qui, à la fin de juillet, a terminé son engagement au CIAM et a été affecté en Italie depuis le 1er juillet, mais continuera comme procureur général jusqu'à la fin de septembre de cette année.
Le P. Sardella Michele, tandis qu'il continue à être le secrétaire personnel du Supérieur Général, sera nommé à partir du 1er octobre 2005 bibliothécaire de la Curie à la place du P. Cisternino Mario Salvatore qui a été affecté en Italie à partir du 1er juillet 2005.
Le Fr. Baldo Guerrino a été affecté en Italie à partir du 1er juillet. 2005. C'est le Fr. Cariolato Domenico qui le remplace.
Le P. Bandera Gian Paolo, membre de la province italienne, mais pendant une année assistant de l’archiviste général, s'est retiré depuis le mois de juillet, dans la maison de Rebbio.
Le P. González Fernández Fidel à la fin de juillet a achevé son mandat de recteur du Collège Pontifical Urbanien. Affecté en Italie depuis le 1er juillet 2005, il réside à San Pancrazio et continue à ensei-gner à l’Urbanien et à la Grégorienne et à être consulteur à la Congrégation pour les Causes des Saints.
Le P. Fernando Domingues depuis le 1er août 2005 a été nommé recteur du Collège Pontifical Urbanien, où il réside, appartenant de ce fait à la communauté de la Curie.
Le P. Benetazzo Luciano, qui, le 31 juillet a achevé son mandat de directeur du Collège Mission-naire Mater Ecclesiae de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples à Castel Gandolfo, est nommé supérieur de la communauté de Paris à partir du 1er septembre 2005.
Un sincère remerciement à tous les confrères qui quittent la communauté de la Curie, pour le travail qu'ils y ont accompli au cours de ces années-ci en faveur de l’Institut et de l'Eglise. Nous leur souhaitons bénédic-tions et grâces pour l'avenir.
Un chaleureux bienvenu aux confrères arrivés récemment dans la communauté de la Curie et félicitations aux nouveaux nommés dans ces différents postes.

Nouvel Evêque
“Le Saint Père a nommé le P. Camillo Ballin, MCCJ, Vicaire Apostolique de Koweït (superficie: 17.900; population: 2.650.000; catholiques: 158.500; prêtres: 10; religieux: 13; diacres permanents) au Koweït.
L'Evêque élu, jusqu'à présent Directeur du Centre d'Etudes Arabes et Islamiques "Dar Comboni", au Caire (Egypte),est né à Fontaniva (Padoue) en 1944, il a fait sa profession perpétuelle en 1968 et a été ordonné prêtre en 1969.
L'Evêque Camillo Ballin succède à l'Evêque Francis Micallef, OCD, dont le Saint Père a accepté la démis-sion au gouvernement pastoral de ce même Vicariat Apostolique, présentée en raison de limite d'âge”.
(Cité du Vatican, 14 juillet 2005 - VIS)
Mgr. Ballin sera ordonné évêque le 2 septembre à Koweït City.

Secrétaire général: Annuaire Combonien 2005
On espère d'ici la fin du mois d'août que tous les provinciaux et délégués auront reçu les exemplaires im-primés de l'Annuaire Combonien 2005. Qu'ils s'assurent que chaque confrère (y compris ceux de vœux temporaires) en aient reçu une copie.
Aux provinciaux, aux délégués et à plusieurs confrères, le 27 juillet dernier ont été expédiés par e-mail deux versions (une zappée et l’autre en DPF) de l’Annuaire Combonien 2005, abrégée (sans cartes géogra-phiques), et mise à jour au 1er juillet 2005. Si quelque provincial ne l'a pas reçu, qu'il en informe immédiate-ment le secrétaire général.
Les confrères qui désireraient une ou les deux versions électroniques de l'Annuaire 2005 qu'ils le deman-dent à leurs provinciaux ou délégués pour qu'ils puissent le leur transmettre par e-mail ou en la copiant sur floppy ou CD.
Encore une fois, chaque confrère est chaleureusement invité à contrôler l’Annuaire Combonien 2005, sur-tout les données le concernant et avant tout les adresses de la famille. On voudrait que d'éventuelles correc-tions ou des mises à jour ou des suggestions d'amélioration puissent être expédiées au secrétaire général au plus vite.

Secrétariat général pour l’Evangélisation

Préparation des animateurs pour la Ratio Missionis

Du 25 au 29 juillet, dans la maison provinciale de Nairobi, a eu lieu la rencontre avec les animateurs des provinces et des délégations africaines de langue anglaise. Etaient présents: le P. Sebhatleab Ayele Te-semma (délégué responsable de l’évangélisation pour l’Afrique anglophone), le P. Anton Schneider et le P. Fernando Zolli (animateurs), le P. Rinaldo Ronzani (KE), le P. Rafael Rico Hernández (KE), le P. Ivo Martins do Vale (ET), le P. Nicola Di Iorio (ET), le P. Edward Kanyike Mayanja (MZ), le P. Tiziano Laurenti (MZ), le P. Elia Pampaloni (U), le P. Günther Ludwig Hofmann (RSA), le P. Andrew Wanjohi Thumbi (RSA), le P. Guillermo Aguiñaga Pantoja (SS), le P. Luis Alfredo Estrada Meza (SS), le P. Joseph Okello Yala (SS), le P. Norberto Stonfer (KH), le P. Simon Mbuthia Mwaura (EG) , le P. Mussie Abraham Keflezghi (ER). Le repré-sentant de la province du Mozambique n'a pu être présent à cause d'une grève d'avion.
Cette rencontre a été vécue avec beaucoup d'intensité de la part de tous les participants, lesquels ont pris en grande partie conscience de la nécessité du parcours et de leur rôle d'animation dans les provinces ou délégations respectives pour la préparation de la Ratio Missionis. Plus d'une fois a été redit que dans cette première phase du chemin, nous sommes appelés mettre à feu notre être et notre agir missionnaire; après l’Inter-chapitre, il y aura la phase de l'évaluation et du discernement pour pouvoir faire des projets dans l'avenir.
Dans un climat de grande fraternité et de spontanéité, cet atelier a mis en évidence la richesse de l'expé-rience missionnaire de l’Institut, inséré dans le travail des quatre continents. La Ratio Missionis devra pren-dre en considération notre tradition et s'en inspirer à l’exemple de tant de confrères qui ont poursuivi la mis-sion combonienne dans l'histoire. En même temps, cet atelier a permis de dénouer quelques-uns des nœuds qui nous empêchaient d'affronter les défis de la mission d'aujourd'hui dans le monde toujours plus globalisé, comme par exemple le manque de programme et de continuité dans notre travail missionnaire, l'imperméabilité à tout stimulant de renouvellement, la difficulté de vivre et d'agir en communautés toujours plus internationales et inter-culturelles, l’usage de l'argent comme moyen pour réaliser des projets person-nels plutôt que des projets communautaires et de circonscription.
Tous les participants, aidés par les commissions provinciales et de délégations, auront à animer le travail et à recueillir du matériel pour l'envoyer au secrétariat général de l’Evangélisation.
L'assemblée continentale anglophone a été enfin programmée. Elle se tiendra à Kampala du 1er au 6 mai 2006, pour l'évaluation du travail et des contributions continentales en vue de la première ébauche de la Ra-tio Missionis.

Secrétariat général de la Formation

Assemblée des formateurs des noviciats, des scolasticats et du C.I.F.

Du 10 au 30 juillet s'est déroulée à Palencia, en Espagne, l’assemblée des formateurs des noviciats, des scolasticats et du C.I.F. Elle fait suite, après six ans, à l’assemblée de Pesaro de 1999. Y ont participé 41 confrères (15 formateurs des noviciats, 15 des scolasticats, 4 des C.I.F., 2 représentants des supérieurs provinciaux, 2 des Frères, et quelques membres de la Direction Générale). Pendant trois semaines, dans un climat de fraternité et de partage, on a vécu trois étapes importantes:
La première étape a été consacrée à la Formation Permanente conjointement avec l’Institut (Chapitre 2003) et l'Eglise (Vie Consacrée), avec la présence du Supérieur Général et d'autres confrères qui ont cher-ché à animer les différentes journées.
Dès le début et avec l’aide du P. Teresino Serra, nous nous sommes affrontés à une réalité belle mais dif-ficile, dense de complexité et de sérieux. Avec une extrême clarté, un langage franc et direct, le P. Teresino a partagé son analyse de la réalité de la formation combonienne et de la vie de l’Institut et il nous a invités à reconnaître le “talon d’Achille”, c'est-à-dire le point faible de notre chemin de formation, et ainsi les facteurs qui empêchent et ont empêché un chemin fructueux en préparation à la Mission et au don de soi pour tou-jours.
La seconde étape a été consacrée à la vérification et à l'évaluation du chemin parcouru au cours des six dernières années, ayant comme points de référence l’assemblée de Pesaro de 1999 et le document de la vérification de la formation (2001). Chaque communauté de formation a présenté son rapport avec la ri-chesse du vécu quotidien et les nombreux problèmes qui se sont créés et qui demandent de nouvelles voies.
La troisième étape a été un temps fort de réflexion pour arriver à des propositions neuves et significatives, surtout concrètes pour le parcours des prochaines années.
Le “talon d’Achille”, ou le point faible du système combonien pour la formation, nous est apparu assez clai-rement:
• Nous sommes conscients d'un grand manque d'“exigence” dans toutes les différentes étapes, dans l’accompagnement et dans le discernement.
• L’intériorisation des valeurs n'atteint pas le cœur et la vie des personnes.
• Nous sommes devant une dichotomie, une division entre langage et vie.
• La montée dans la continuité du chemin de formation ne se réalise pas ou a de la difficulté a porter du fruit.
• Les structures, et non seulement celles matérielles, les programmations, les passages d'une étape à l’autre, devraient être repensés pour de nouvelles réponses dans l'aujourd'hui de notre histoire.
• La formation et la mission ne font pas un tout dans la vie des personnes: nous ressentons le besoin d'un chemin d’ensemble pour lequel la croissance humaine, chrétienne et combonienne trouve dans la mission son lieu “naturel” pour atteindre une identité claire et mûre.
• Nous-mêmes, formateurs, nous sentons l’urgence de soigner davantage notre formation, pour que notre vie soit le premier témoignage, l'expression du don de soi, pour des jeunes en chemin.
A partir de là, les propositions formulées durant l’assemblée et élaborées avec courage par tous les forma-teurs veulent être une réponse actuelle, sincère et concrète pour un nouveau chemin de formation dans l’Institut Combonien.
Quelques-unes d'entre elles sont particulièrement confiées au Conseil Général, pour qu'à travers un der-nier discernement, elles puissent être évaluées en vue de leur rapide réalisation.
Les conclusions de l’assemblée peuvent être trouvées sur le site combonien, www.comboni.org, espace réservé, section du secrétariat pour la formation.
Un sincère remerciement à la province d'Espagne et à la communauté combonienne de Palencia pour l’accueil et la généreuse attention afin que tout puisse se passer pour le mieux.

Spécialisations
Ont obtenu la licence en “Arabic and Islamic Studies”, magna cum laude”, à l'Institut Pontifical d'Etudes d'Arabe et Islamiques (P.I.S.A.I.) les confrères suivants:
Le P. Antonio Núñez Baldenebro: “Arabic Renaissance and the Narcissistic Wound - A Critique of George Tarabishi of Contemporary Arabic Islamic Radicalism”.
Le P. Eibu Dominic: “Religious Freedom in Islam - A general over-view of Religious Freedom in Islam according to 'Abd al-Muta'ali al Sa'idi”.
Le P. Otíeno Onesmas Godfrey: “The Political Perspective and the Caliphate in an Arab/Islamic Civilization - Extracted from Dr. Ahmad Al-Baghdadi’s Book (The Renovation of Religious Thought: A call for using the mind)”.

Ordinations sacerdotales

P. Zagaja Adam (PO) Wólka Niedźwiedzka (PL) 02.07.2005
P. Kondo Komivi (Antoine) (T) Atakapamé (TG) 03.07.2005
P. Marcelo Fonseca Oliveira (P) Sobral (P) 24.07.2005
P. Kakwata Kigwaya Séraphin (CN) Kinshasa (RDC) 31.07.2005
P. Kibira Anthony Kimbowa (U) Masaka (UG) 06.08.2005

Oeuvre du Rédempteur
Septembre 01 – 15 NAP 16 – 30 PE
Octobre 01 – 15 P 16 – 31 RSA

Intentions de prière

Septembre –
Pour les Missionnaires Comboniens réunis en Assemblée Intercapitulaire, afin qu’à la lumière du Plan de Comboni, ils sachent vérifier avec sagesse et relancer avec force la mise en œuvre des orientations du XVI° Chapitre Général. Prions.

Octobre – Afin que l’exemple de Saint Daniel Comboni, grand animateur missionnaire, inspire notre animation missionnaire dans le but d’aider les Eglises locales à s’ouvrir à la mission ad gentes et à la coopé-ration entre les Eglises. Prions.
Publications

P. Pasquale Crazzolara
reste jusqu'à présent celui qui a fait les études les plus importantes sur les peuples de la Vallée du Nil, aussi d’après toutes les académies ou bibliothèques intéressés aux études afri-caines. Il était bien juste, de ce fait, qu'enfin un de ses compatriotes fasse revivre son existence et ses œu-vres et nous en restitue sa mémoire: “Le P. Pasquale Crazzolara et son Afrique”, Franz Vittur, édité par l’Institut Ladino “Micurà de Rü”, 176 pages.
Celui de Vittur est un petit livre sobre, au contenu substantiel et très élégant. Tout à fait dans le style du P. Pasquale. Un vrai petit bijou. Celui qui voudrait s'en assurer, le demande à: Institut Ladin “Micurà de Rü” - 2005 San Martin de Tor (BZ), Italia.
E-mail biblioteca.micura@ladinia.net.


ASIA

Un autre pas en avant

Les derniers jours d'août et les premiers jours de septembre de cette année marquent un moment impor-tant pour le projet missionnaire combonien en Asie avec la visite du P. Teresino Serra, Supérieur Général, accompagné du P. Tesfamariam Ghebrecristos Woldeghebriel, aux communautés de Taipei et de Macau et la visite par la suite du P. Tesfamariam aux communautés des Philippines (le Supérieur Général les avait dé-jà visitées au début de cette année).
En plus de l'occasion de se rencontrer avec les confrères, le P. Teresino et le P. Tesfamariam pourront rencontrer les communautés chrétiennes locales, les évêques et les membres d'autres Instituts Missionnai-res qui travaillent dans cette partie de l’Asie.
Pendant leur séjour, il y aura également une rencontre de trois jours pour tous les Missionnaires Combo-niens qui travaillent à Taipei et à Macau, les hôtes des confrères de l'église de St. Joseph Travailleur à Ma-cau. Ce rassemblement, le premier de ce genre après six ans, aura le but d'évaluer le chemin Comboni-Chine accompli jusqu'aujourd'hui et de programmer pour le futur. Un point important de l’agenda concernera les diverses modalités qui aideront les confrères à s'engager avec l'Eglise de la Chine continentale.


BRASIL NORDESTE

Jubilé sacerdotal

Ordonné en 1955 à Milan, par le cardinal qui était alors Montini, le P. Franco Sesenna a célébré le 26 juin à Balsas, au Brésil, ses 50 ans de sacerdoce. Toujours dans le Nordeste brésilien depuis janvier 1965, le P. Franco a passé plus de trente ans au service du diocèse de Balsas. Jésus nous dit: “Qui perdra sa vie à cause de moi, la trouvera”. Le P. Franco semble avoir fait de ces paroles le but de sa vie, en cherchant à être fidèle à l'Evangile et aux pauvres, selon le charisme de Comboni.
La célébration a été très significative. Au moment de l’acte pénitentiel, par exemple, le P. Franco a déchiré sa vieille tunique qu'il avait mise jusqu'à ce moment-là et il en a endossé une nouvelle, don de la commu-nauté paroissiale. Ensuite, il y eut l'entrée d'un paysan avec son cheval qui portait dans sa besace l'Evan-gile, qui lui a été remis au moment de la proclamation de la Parole comme symbole des voyages, des désa-gréments, des “desobrigas” que les premiers missionnaires devaient affronter pour rejoindre les communautés les plus éloignées. Au P. Franco va le remerciement de la province pour avoir donné sa vie pour la cause de l'Evangile.


CENTRO AMÉRICA

Cours et assemblée continentale

Le mois de juillet a été un mois très intense et fructueux pour la délégation de l'Amérique Centrale. Du 5 au 20 juillet, s'est déroulé le cours d'animation missionnaire pour les provinces et délégations d'Amérique et d'Asie, auquel ont participé également les Missionnaires Comboniennes. Ce furent des journées de grande intensité, de formation fructueuse et d'enthousiasme pour poursuivre la tâche des animateurs selon le style de Saint Daniel Comboni.
Le 19 et 20 juillet ont été consacrées à l’assemblée continentale de l’animation, durant laquelle on a parta-gé ses projets et ses préoccupations afin que l’animation missionnaire soit plus efficace dans la réalité du continent américain et en Asie.

Rencontre des jeunes confrères
Le lundi 25 juillet a eu lieu la rencontre des jeunes confrères, à laquelle a également participé Fr. Alfredo de Jesús Aguilar Cedeño qui se trouve au Costa Rica pour se préparer à partir pour l’Année Combonienne de Formation Permanente au Mexique. Cette rencontre qui a duré une journée entière a été animée par le P. Enrique Sánchez González avec une réflexion sur "être combonien" de nos jours. Un espace a été réser-vé au partage des expériences faites sur le cheminement actuel de la délégation, et dans les endroits où on a eu l'occasion de vivre ses premières années de ministère. La journée s'est terminée par un moment de fête tous ensemble.
Assemblée annuelle
Du 26 au 28 juillet a eu lieu l'assemblée annuelle de la délégation, qui a connu une extraordinaire partici-pation, vu qu'en pratique, tous les membres de la délégation étaient présents.
Le premier jour, on a réfléchi sur la réalité que l'on a à vivre dans les contextes aussi différents de cette délégation. On a recueilli les défis futurs et on a reconnu le bien qui continue à se faire dans l'Amérique Cen-trale à travers notre présence. Nous avons rendu grâce, en particulier, pour le don des vocations, vu le nombre encourageant de postulants présents à San José.
La deuxième journée de l’assemblée a commencé par le travail sur la Ratio Missionis et a été considérée comme le moment le plus fructueux de cette rencontre, comme une porte qui s'ouvre sur des objectifs d'ap-profondissement.
Le troisième jour, a été une journée où l'on s'est soucié de questions plus pratiques et parmi les engage-ments fixés, il faut souligner la décision de partir proprement de l'expérience du fond commun. Une commis-sion se chargera de présenter quelques statuts, au plus tard d'ici janvier de l'année prochaine.
Le dernier jour, le 29 juillet, tous les supérieurs locaux se sont réunis et ont partagé leurs expériences en prenant comme guide les réflexions contenues dans un article du P. Manuel Augusto Lopes Ferreira sur le thème du leadership.
La délégation, si petite soit-elle, continue donc à être un lieu où la passion de Saint Daniel Comboni anime beaucoup de cœurs.


CONGO

Cours de formation pour les animateurs missionnaires

Le cours de formation pour les animateurs missionnaires a eu lieu à Kimwenza (Kinshasa) du 7 au 21 août 2005. Y ont participé 14 confrères, 10 Sœurs Missionnaires Comboniennes et 4 laïcs, pour un total de 28 personnes. provenant des provinces comboniennes francophones: Togo, Ghana, Bénin, Tchad, Centrafri-que, Congo.
Il a été animé par des confrères et des consœurs, mais surtout par des Africains, aussi bien en ce qui concerne la vision de la mission que les techniques de la communication. Ce fut également un signe qui nous a interpellés. La réflexion a commencé sur la mission dans la Bible et dans les documents de l'Eglise, surtout des Eglises africaines. Ainsi nous avons été aidés à formuler notre vision de la mission. Cela nous a donné des contenus à faire passer dans notre animation missionnaire, mais surtout à voir notre service spé-cifique d'animation comme partie intégrante de notre identité combonienne et comme un service d'évangéli-sation.
Nous avons été attentifs à nous laisser interpeller par les réalités socio-culturelles et ecclésiales de nos Pays, pour conceptualiser notre animation missionnaire. Après avoir approfondi la dimension charismatique de notre animation missionnaire, chez Comboni, dans notre tradition et dans les documents récents de nos Instituts, nous avons cherché les meilleurs moyens pour la communication et l'animation des groupes.
Les derniers jours ont été consacrés à formuler notre vision de l'animation missionnaire pour l'Afrique fran-cophone, ses objectifs prioritaires, ses contenus et ses méthodologies, et à rechercher des instruments pour réaliser ce service.
Chaque province a préparé ses points de vue pour cette mise en pratique. Les conclusions générales de l'assemblée concernent les ressources humaines, la formation des animateurs, les ressources matérielles et financières, l'appui au Centre d'Etudes et de Formation Missionnaire voulu par le congrès de missiologie de juillet 2004 et le suivi de cette rencontre.
Une expérience jugée par tous, positive: nous partons "animés pour animer".

CURIA

Propaganda Fide ferme le Collège “Mater Ecclesiae”

Avec la décision du Cardinal Crescenzio Sepe de fermer à Castel Gandolfo le Collège pour la formation des Catéchistes, s'achève une collaboration entre Comboniens et Propaganda Fide qui durait depuis plus de 20 ans. Ce Collège "Mater Ecclesiae", fondé en 1978 par le Cardinal Agnelo Rossi, avait son siège à Castel Gandolfo dans le bâtiment qui fut pendant de nombreuses années la résidence d'été du Collège Urbanien, et précédemment ancien couvent franciscain.
Il accueillait de jeunes catéchistes provenant de tous les pays du monde missionnaire: Asie, Afrique, Amé-rique Latine, Moyen-Orient et Pays de l’Europe de l'Est. La formation était répartie d'abord sur deux ans, avec environ 60 étudiants. Puis, sur la demande de l'Université, ce cours comprenait trois années, avec en-viron 90 étudiants. Plus de 30 pays étaient représentés.
L'enseignement était assuré par l'Université Urbanienne à un public très hétérogène d'étudiants: hommes et femmes, religieux et laïcs, avec un programme étudié pour eux, les introduisant à la philosophie, la théo-logie et à quelques sciences humaines. Aux étudiants internes s'ajoutaient beaucoup d'autres, externes, qui venaient seulement pour les cours: pour la plupart, des postulants ou novices des maisons de formation reli-gieuse résidant dans cette région.
Le premier Combonien à travailler dans cette structure fut le P. Alberto Marra qui arriva en janvier 1986. Il fut d'abord directeur spirituel et puis recteur jusqu'en 1993. Le P. Luciano Benetazzo lui succéda et il y resta jusqu'au 31 juillet 2005, quand ce Collège fut définitivement fermé.
Par contre, en ce qui concerne la direction spirituelle, ce fut le P. Domenico Ghirotto qui prêta ses services pendant 11 ans, jusqu'à Noël 1999. Il fut remplacé par le P. Stelvio Benetazzo, frère du P. Luciano.
Maintenant, ce Collège change de perspective: il sera confié au mouvement Communion et Libération et à l'enseignement de l'Université Catholique de Milan pour la formation d'économistes, de directeurs d'entrepri-ses ou autres. La maison est en restauration, tandis qu'on attend la nomination d'un recteur et de nouveaux cadres pour la formation.


ITALIA

Laïcs Comboniens

Il y a eu quelque chose de nouveau au Congrès annuel des Laïcs Comboniens qui s'est tenu à Pesaro du 21 au 24 juillet.
En repartant du charisme combonien, dont les lignes fondamentales ont été tracées d'une façon claire et synthétique par le P. Joaquim José Gonçalves Oliveira Valente da Cruz, la “galaxie” des Laïcs Comboniens en Italie, qui risquaient l’atomisation, s'est retrouvée sur quelques fondements: animation missionnaire, évangéli-sation, justice et paix, migrants... à travers un réseau de personnes engagées individuellement et en famille pour conjuguer spiritualité missionnaire et choix pratique de sobriété, d'accueil et de partage.
A cette rencontre a participé également le P. Alberto Pelucchi, supérieur provincial, qui a dialogué avec les différents groupes et a souligné la nécessité que la coordination nationale tienne compte des nouvelles réali-tés, afin qu'elle soit représentative non seulement des régions, mais également de plusieurs secteurs: des jeunes laïcs comboniens qui sortent des GIM, des communautés familles comboniennes en formation.
Un beau geste, durant l’Eucharistie finale, a manifesté l'esprit du laïcat combonien: la remise du crucifix, de la part du P. Alberto, à Christophe, à Andrea, à Claudio et à Andrés qui ont décidé de partir en mission.
“E-state dentro”
C'est le titre des camps d'été que les équipes GIM de Naples, Padoue, Pesaro et Venegono ont proposé aux jeunes durant l’été. Le titre, “Se tenir à l'intérieur” signifie défier les jeunes à regarder en face la réalité dans la-quelle ils vivent, sans fuir ou sans chercher de grandes expériences qui n'ont pas ensuite de continuité.
Convoqués dans les périphéries des grandes villes, aux tables populaires, dans les communautés de récu-pération, dans des ambiances caractérisées par les défis de l’immigration et de différentes mafias… des dizai-nes et des dizaines de jeunes, chaque jour, ont consacré des temps prolongés à la réflexion sur des textes bi-bliques, au service des marginaux et à la rencontre avec de fortes personnalités.
Il s'agit d'un vrai voyage missionnaire dans une Italie qui semble pleine de contradictions, mais également de témoins d'espérance. Suite à ces camps, les GIM ont repris le chemin normal avec un plus grand élan.
Thème pour l’année 2005-2006: “Recherche du Ressuscité dans l'histoire de chaque jour ”.

KENYA

Violences

Les événements racontés ont été reportés par le P. Mariano Tibaldo avec le témoignage du P. John Kofi Tasiame.
Le 12 juillet, à 7 h.30 du matin, le P. Janito Joseph Aldrin Palacios avait quitté Sololo pour se rendre à une rencontre à Marsabit avec 2 catéchistes, leurs femmes et leurs enfants: dix personnes en tout. Il ne savaient pas que ce même matin un groupe de Borana avait attaqué le village de Torbi et un secteur de la paroisse de Sololo, tuant 21 personnes de la tribu des Gabbra, y compris femmes et enfants, et en en blessant beau-coup d'autres. Durant le voyage, ils apprirent cette tragédie. Ils reçurent également d'autres nouvelles, mais elles étaient plutôt incertaines et fragmentaires. Se rendant compte que la situation était confuse et dange-reuse, le P. Aldrin demanda à ses compagnons de voyage s'ils avaient l'intention de poursuivre leur route. A leur réponse affirmative, le voyage se poursuivit vers Marsabit.
A Bobisa, ils se trouvèrent devant un poste de barrière improvisé, organisé par les gens de ce poste. Le P. Aldrin s'arrêta, descendit de voiture, en leur expliquant qu'il était un prêtre missionnaire comme ceux de cette région que les gens connaissaient, soulignant que les personnes qui voyageaient avec lui étaient des chrétiens. Pendant ce temps, un groupe très nombreux de gens du village se dirigeait de leur côté, tandis que ceux du poste de barrière avaient commencé à accuser les personnes qui étaient avec le P. Aldrin d'avoir tué leurs gens, parce qu'ils étaient également des Borana. Le P. Aldrin, voyant que la situation deve-nait insoutenable, sauta dans la voiture pour chercher à fuir, mais aussitôt un camion lui coupa la route. Il fut frappé d'un grand coup de bâton, entraîné violemment hors de la voiture et reçu des coups de pied. Quel-ques anciens le contraignirent à s'agenouiller et à regarder comment ils auraient tué “ses” Borana. Le P. Al-drin essaya encore de s'approcher de la voiture maintenant entourée de beaucoup de personnes qui avaient commencé à jeter des pierres. Les deux catéchistes, les femmes et les enfants furent entraînés hors de la voiture et tués. Leurs corps furent ensuite portés et abandonnés dans le désert.
Pendant ce temps, le P. Aldrin avait été emmené à l'intérieur d'une chapelle qui se trouvait dans le voisi-nage. Les anciens voulaient le tuer, mais les femmes et les jeunes s'y opposèrent. Par hasard, arriva un blanc qui s'en allait sur Marsabit et qui avait eu une panne à sa mobylette. Le P. Aldrin lui donna les clefs de sa voiture, en lui demandant d'avertir le P. António Alexandre da Rocha Ferreira ou l'évêque. Ainsi ses confrères furent mis au courant de ce qui était arrivé ce même jour. Les Comboniens de Marsabit, voyant dans quel état l'automobile du P. Aldrin avait été réduite, restèrent déconcertés, mais ils ne purent venir à son secours immédiatement à cause de la tombée de la nuit.
Le lendemain, le P. Alex et la Combonienne Sr. Maria Elisabete Lourenço Almendra se rendirent à Bobisa et réussirent à ramener le P. Aldrin. Le P. Alex, plus tard, alla recueillir les corps des catéchistes et de leurs familles pour les ramener dans leurs villages.

KHARTOUM

Réactions à Khartoum au sujet de la mort de John Garang

La nouvelle que John Garang, le premier soudanais du Sud à être nommé vice président du Soudan, était mort en même temps que 12 autres passagers de l'hélicoptère dans lequel il se rendait à Juba après une visite en Ouganda, a été un coup dur et inattendu. Après l’enthousiasme pour la signature des accords, le processus de paix semblait avoir volé en éclat.
La rage des soudanais du Sud à Khartoum a éclaté irrépressible: ils ont commencé à fracasser et à incen-dier tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage dans la ville. Aucun d'entre eux ne croyait à un accident d'avion, mais plutôt à un complot du parti de la majorité du gouvernement arabe.
Quelques marchés furent complètement détruits et des arabes tués. De 8 h.30 du matin, dès l’annonce de la mort, la ville a été en proie au chaos et à la violence de la foule, jusqu'à 4 h.00 de l'après-midi, quand l’armée a réussi à rétablir un peu de calme en fermant également le passage sur les ponts, tandis que les gens de la ville s'étaient barricadées dans leurs maisons.
Les jours suivants, les arabes se sont vengés en invoquant la “guerre sainte”, ils ont attaqué et tué beaucoup de Soudanais du Sud, surtout dans les périphéries de leurs trois implantations. Parfois, même la police s'est unie à eux. Beaucoup ont été arrêtés et beaucoup, à ce qui semble, ont disparus. Invités au calme, ils se sont retournés contre le président, contre les parlementaires, contre l'autorité religieuse, entre autres le Cardinal Gabriele Zubeir Wako. Grâce à Dieu dans les mosquées, durant la prière du vendredi, des paroles de modéra-tion ont été dites qui, sans vraiment inviter explicitement à la paix, n'ont pas encouragé des désordres. La si-tuation semble s'être calmée, même si l'armée et la police tiennent encore sous contrôle les périphéries et per-quisitionnent les maisons. Le serment de Salva Kiir comme vice président, à la place de Garang, a ramené l'espoir que le processus de paix se poursuivra malgré ce qui était arrivé. Puisse le Seigneur aider le Soudan à progresser sur le chemin de paix commencé depuis peu!

PERU-CHILE

60 ans d'ordination sacerdotale

Le 26 juin, le P. Peter Taschler a fêté ses 60 ans d'ordination sacerdotale, dont cinquante ans dans cette province. Ce même jour, on a prié également pour dix membres de la province qui célébraient l’anniversaire de leur ordination sacerdotale le jour de la fête des Saints Pierre et Paul
Voici ce qu'a écrit ce même P. Peter: “Ma vocation, je l'attribue à ma mère qui, comme cela arrive souvent, depuis le ‘sein maternel’ (Jér 1,6) avait désiré et demandé un fils prêtre. Le curé et mes parents m'amenè-rent, comme en pèlerinage, visiter le séminaire diocésain et plus tard, deux fois par an, le grand séminaire.
A cause de la seconde guerre mondiale, je fus l'unique prêtre à être ordonné le 29 juin 1945 dans la ca-thédrale de Bressanone. Je me rappelle qu'à ma première Messe, il y avait énormément de gens, comme cela n'était pas arrivé depuis longtemps, pour recevoir la bénédiction du nouveau prêtre.
Ma vocation missionnaire, je la dois également à ma mère mais aussi au directeur spirituel et à l'évêque Gargitter qui, après sept ans de ministère sacerdotal dans le diocèse, m'a autorisé à partir pour la mission. En deux ans de noviciat, je me suis préparé à cette nouvelle vie, tout en faisant la vaisselle. Sur le bateau qui m'amenait en Amérique, j'ai dit la messe dominicale devant 700 passagers et 22 prêtres espagnols.
Je suis missionnaire depuis cinquante ans et j'ai travaillé, non sur trois continents, mais dans trois régions du Pérou: dans la Selva, en visitant les 67 communautés de Pozuzo à dos d’âne ou à pied, me rendant compte qu'il m'était arrivé parfois de faire cinq célébrations liturgiques par jour; dans la Sierra, à Tarma et à Huánuco, en donnant 102 leçons de religion par semaine; dans la Costa, à Chimbote, Chincha et Lima, où, entre autres, j'ai dirigé cinq transmissions radiophoniques par jour. Dans ces dernières années, je me trouve dans la maison provinciale à écrire mes mémoires et à m'occuper de la communauté chrétienne du Christ Rédempteur, où je désirerais être enseveli. Que Saint Daniel Comboni prie pour moi et pour les missions!”.

Nouvelle communauté combonienne
Le 3 juillet, au collège Jorge Alessandri de Renca (à la périphérie nord de Santiago du Chili), s'est dérou-lée la célébration eucharistique de l'investiture du nouveau curé de “María Misionera”, le P. Mosè Mora, et de son vicaire paroissial, le P. Nelson Edgar Mitchell Sandoval. A cette cérémonie, présidée par le vicaire général et l'évêque auxiliaire de Santiago, Mgr. Ricardo Ezzati, ont concélébré le vicaire de ce secteur, le P. Javier Francisco Manterola, le P. Rogelio Bustos Juárez, provincial, et son délégué pour le Chili, le P. Gian-luca Roso, en présence de toute la communauté combonienne de Santiago et de plus de 500 fidèles de cette même paroisse.
Au cours de son homélie, Mgr. Ezzati a souligné l’importance de l’évangélisation dans le cœur de cette grande ville, en particulier dans les périphéries des grandes métropoles, lieux propices pour apprendre du bon pasteur qui cherche inlassablement la brebis perdue. “Avoir un nouveau curé - a dit Mgr. Ezzati – c'est un grand don pour tous. Cela veut dire savoir qu'il y a un pasteur qui vous aime et se préoccupe de votre chemin de communauté évangélisatrice. Aimer la Parole, célébrer les sacrements et se dévouer aux plus besogneux, fait en sorte qu'une communauté, nouveau Peuple de Dieu, sache avancer chaque jour davan-tage dans son chemin de foi vers la contemplation du visage de Dieu. Vivez avec dignité votre être de chré-tien et n'ayez pas peur d'ouvrir les portes au Christ: c'est Lui qui nous envoie vers les frères, pour faire de ce monde une maison plus respectable pour tous”.
Les moments les plus significatifs de cette célébration ont été accompagnés de quelques signes qui, d'une manière symbolique, ont soulignés les engagements spécifiques du nouveau curé: la profession de foi, la remise des fonts baptismaux, le confessionnal pour le sacrement de pénitence, l'Evangile pour l’annonce de la Parole et l’autel.
Les clefs n'ont pas été remises parce que la paroisse qui a 40.000 habitants, n'a pas encore une église paroissiale. Beaucoup de personnes ont démontré leur affection et leur proximité aux nouveaux prêtres non seulement pendant la célébration, mais également par un petit rafraîchissement préparé par le conseil pas-toral paroissial.

SOUTH SUDAN

Réactions à Juba après la mort de John Garang

Dès que s'est répandue la nouvelle de la mort de John Garang à la suite de la chute de l'hélicoptère dans lequel il voyageait, à Juba la capitale du Sud Soudan, et dans les plus grandes petites villes, il y a eu des agitations de masse jamais vues depuis des dizaines d'années. A Juba, la situation s'est aggravée ultérieu-rement dès que s'est répandue la voix que dans l’accident, le cardinal Gabriel Zubeir Wako avait trouvé éga-lement la mort. Heureusement cette nouvelle était fausse .
Le corps de Garang, après avoir été transporté en hélicoptère dans toute la vaste région de forêts et de montagnes pour donner la possibilité aux gens de lui rendre hommage, a été amené à Juba pour des funé-railles et sa sépulture. Là, une foule immense a donné son dernier salut à l’ex chef des rebelles, qui avait tout fait pour arriver à un accord de paix dans ce pays le plus vaste de l’Afrique. Beaucoup, au milieu des lamentations et des pleurs, agitaient des branches vertes, symbole traditionnel de deuil. Dans un mélange de confusion et d'émotion, des dizaines de milliers de personnes ont envahi les routes de Juba, tandis que le corps de Garang était transporté d'abord dans la modeste cathédrale pour un service funèbre et puis sur le lieu de l'ensevelissement qui est proche des camps d'entraînement de l'armée et devant les bureaux parle-mentaires (Bahri el Jebel). Le long des routes, la foule élevait de grandes bandes de tissu en l'honneur de Garang avec différents écrits, tels que: “Garang sera toujours vivant parmi nous par sa vision, ses pensées et ses principes - Vive sa lutte pour les marginaux - Garang (Mosè) est mort; puisse Joshua (Kiir) guider son peuple avec courage!”

UGANDA

Consécration épiscopale de Mgr. Giuseppe Franzelli

Le 1er juillet, le Nonce Apostolique a annoncé, par les radios locales, l’élection du P. Giuseppe Franzelli comme évêque du diocèse de Lira. L’annonce a été accueilli avec joie, surtout par les gens de Lira et par l’administrateur apostolique, Mgr. Paul Kalanda, évêque émérite de Fort Portal.
Le 12 juillet 1968, le Saint-Siège avait détaché du diocèse de Gulu le district de Lango et l'avait érigé dans le diocèse de Lira, en nommant comme premier évêque le P. Cesare Asili, consacré et intronisé comme évêque de Lira le 27 octobre 1968. En 1989, lui avait succédé l'évêque Joseph Oyanga, qui s'est retiré en 2003.
Mgr. Franzelli a atterri à l’aéroport d'Entebbe le 3 juillet, accueilli par une délégation composée de person-nes Lango, qui représentaient les communautés Lango qui vivent à Entebbe et à Kampala. Le voyage vers le diocèse de Lira, le 6 juillet, reste inoubliable. Mgr. Franzelli a trouvé une multitude de gens, conduits par Mgr. Paul Kalanda, qui l'attendait à Kandini Corner, à la frontière du diocèse de Lira, lui souhaitant la bien-venue avec des chants et des prières. On lui a demandé sa bénédiction et on lui a offert de la nourriture. Mgr. Franzelli a poursuivi son voyage sur la route principale, attendu et salué à chaque carrefour par une foule de gens venant de leurs paroisses pour lui rendre hommage. Un grand accueil lui a été fait surtout aux carrefours importants d'Aber, de Teboke, d'Aboke et de BaIa.
Arrivé dans les faubourgs de Lira, chef-lieu régional du groupe Lango, un cortège d'automobiles l’a ac-compagné d'abord à travers les quartiers pauvres et puis le long de la route principale jusqu'à la cathédrale. Voici un des commentaires les plus significatifs: “Le président Obote (le premier président d’Ouganda et ap-partenant à la tribu Lango) n'avait pas eu un pareil accueil de la part de la population Lango”.
La consécration s'est déroulée dans le stade de la main de l'archevêque de Gulu, Mgr. John Baptist Oda-ma, de Mgr. Paul Kalanda, de l'évêque émérite de Lira, Mgr. Joseph Oyanga. Tous les évêques de l’Ouganda, y compris le Cardinal Emmanuel Wamala et le Nonce Apostolique de l’Ouganda, l’archevêque Christophe Pierre ont concélébré. Etaient également présent le frère, la sœur et une nièce de Mgr. Franzelli, en représentant sa famille, le vicaire général des Missionnaires Comboniens, le P. Fabio Carlo Baldan, qui a lu un message de bienvenue du Supérieur Général. A cette cérémonie ont participé un très grand nombre de personnes et de délégations de toutes les paroisses du diocèse de Lira, accompagnées de leurs curés.
Mgr. Franzelli a prononcé son discours en acholi (très proche de la langue lango), en y insérant quelques mots en lango, ce qui prouvait par là son intention de vouloir parler la langue des gens pour mieux travailler avec eux. En particulier, il a demandé leur collaboration, parce que “une famille se construit avec la partici-pation active de tous ses membres”.
Mgr. John Baptist Odama a conclu en rappelant l’attention sur le “miracle” advenu dans cette merveilleuse journée: “Un fils de Daniel Comboni, formé par les Missionnaires Comboniens, a été ordonné évêque en Ouganda”. La semence de la Parole de Dieu, semée par tant de missionnaires, a commencé à porter ses fruits en abondance.
A Mgr. Franzelli nous souhaitons succès et bénédiction de Dieu dans son ministère épiscopal.

IN PACE CHRISTI

P. Gabriele Marcon (01.01.1925 – 09.07.2005)

Gabriele dans sa jeunesse, ayant pris le diplôme d'enseignant, était actif dans le groupe des Jeunes de l'Action Catholique et comme catéchiste paroissial. Pendant la guerre, il fut appelé au service militaire. A la fin de la guerre et dans les jours confus qui suivirent le 25 avril 1945, Gabriele, pour ne pas tomber dans le réseau de la petite République que les fascistes cherchaient à former, abandonna l’armée et, n'ayant pas d'argent pour payer son billet, il traversa de nuit le fleuve Adige et rejoignit sa maison.
A cette époque-là, le P. Pietro Villa visitait les paroisses en recherche de vocations adultes. Gabriele en-tendit l'appel du Seigneur. On lui demanda d'enseigner les mathématiques à Trento, dans notre Ecole Apos-tolique de Muralta. Il fit son noviciat à Gozzano (1953-1955) et sa théologie à Venegono (1955-1959). En-suite il fut envoyé à Pellegrina pour enseigner toujours les mathématiques aux Frères.
En 1960, il partit pour le Brésil. A Balsas, il fut secrétaire de l'évêque, administrateur de la prélature, res-ponsable des Frères, recteur du séminaire: à cette tâche, il faut ajouter son ministère pastoral. Ponctuel à ses pratiques de piété, il était toujours disponible pour des célébrations particulières, comme celles pour les différents groupes d'étudiants et de fin d'année scolaire. Il aimait célébrer pour les malades et les personnes âgées. Voici les différentes missions dans lesquelles il a travaillé: Alto Parnaíba, São Raimundo das Manga-beiras, Açailândia, Timon (São Antonio). Pendant un certain temps, il fut également au Portugal comme for-mateur dans la maison de Coimbra. Timide, intelligent, simple et spirituel, il parlait bien et avec une grande simplicité. Les gens l'aimaient beaucoup.
Il avait une mémoire phénoménale. Il se rappelait même du nom des personnes rencontrées bien des an-nées auparavant, même si rarement il leur rendait visite par peur d'être trop ému.
Toujours prêt à obéir, il ne se lamentait jamais quand il était transféré. Il s'y connaissait en beaucoup de choses: travail matériel, constructions, automobiles, électronique... Il se sentait heureux et il aimait rendre les autres heureux avec ses plaisanteries et ses histoires drôles. Il n'a jamais perdu sa passion d'enseignant et de catéchiste qu'il avait depuis son adolescence avec les Jeunes de l' Action Catholique.
Ayant grandi selon les paramètres de l'Eglise Tridentine et ayant expérimenté dans sa jeunesse les “luttes” de l’Action Catholique contre le fascisme, il avait un grand amour pour l'Eglise et il voulait qu'elle fût parfaite. Il n'acceptait pas les critiques sur la hiérarchie. Il souffrait beaucoup quand il entendait quelques confrères qui voulaient quitter le sacerdoce ou l’Institut. Pour lui, la fidélité aux engagements assumés était une res-ponsabilité aussi grande que celle de ne pas admettre des faiblesses ou des défections.
Il aimait bien ses confrères et il faisait tout son possible pour qu'ils se trouvent bien quand ils venaient le voir. Qui d'entre eux n'avait pas goûté les “macaronis” que Gabriele préparait avec tant de soin? Il ne sup-portait que l'on parle mal d'un confrère. Il était toujours prêt à dédramatiser avec quelques mots, comme cette fois où à la fin d'une vive discussion sur la théologie de la libération, il s'exclama: “Je veux mourir es-clave!”. Ce fut comme une douche froide et personne ne dit plus rien!
Il passa ses dernières années à Timon (São Antonio) en communauté avec les postulants. L'un d'entre eux écrivit: “Le P. Gabriele a été un exemple d’acceptation et de témoignage du Royaume. Il a aidé beau-coup d'entre nous, postulants, dans l'appel radical au charisme et à la mission de Saint Daniel Comboni. Le P. Gabriele nous a encouragés par une expérience missionnaire et une sagesse propre aux grands hom-mes. Nous avons remarqué en lui spécialement trois aspects. Le premier, la valeur de la communauté. Comme supérieur de la maison de formation, il montrait une préoccupation spéciale pour que tous se sen-tent bien. Les moments communautaires, comme les repas et les célébrations spéciales, étaient des occa-sions de vraie joie et de bonheur. Le second, la prière personnelle et communautaire. C'était presque tou-jours lui qui présidait la prière communautaire et il nous disait que l'amour et le zèle pour la prière avaient été chez lui les deux piliers de sa vocation missionnaire. Tous les matins, bien avant d'aller à la chapelle, on voyait de la lumière dans sa chambre et l'on entendait une voix toute basse qui murmurait: c'était lui qui priait. Le troisième, l’amour et la confiance dans le Seigneur. Il nous enthousiasmait avec son amour profond et sa confiance totale en le Seigneur. Parfois, il nous révélait quelque fait intéressant de sa vie privée. Comme par exemple, quand, dans sa première visite aux communautés des régions rurales de Balsas, tout seul, à cheval, sous un soleil brûlant, la langue et la gorge sèches, il commença à penser: ‘Qu'est-ce que je suis en train de faire ici, loin des miens et de mon pays? J’ai eu envie de pleurer... Aussi, à un certain mo-ment, des larmes abondantes me baignèrent les lèvres et la langue. Mais, à de tels moments, j'ai senti éga-lement que le Seigneur était avec moi. Cette confiance en sa Présence, m'a, par la suite, accompagné pen-dant toute ma vie’”.
Dernièrement, le P. Gabriele avait été transféré à São Luís, surtout pour ne pas peser sur la communauté de Timon. A l'hôpital, on découvrit que son foie était très atteint. Alors, il partit pour Vérone avec l'espoir d'être opéré et de pouvoir revenir ensuite. Il voulait absolument mourir au Brésil. Nous avons suivi par Inter-net l’évolution de sa maladie. A l’aube du 9 juillet, nous avons reçu la nouvelle que sa course sur terre était achevée. Dans la communauté où nous avons célébré la Ste. Messe de suffrage, beaucoup de gens pleu-raient, se rappelant du P. Gabriele comme quelqu'un de bon, estimé et aimé.
Ce fut bon de vivre avec lui, toujours heureux d'être le “serviteur fidèle de Notre Seigneur Jésus Christ”, tel qu'il aimait se présenter en paraphrasant son propre nom “Gabriele”. Et c'est ainsi qu'il a toujours vécu: comme un frère humble et heureux, un homme de Dieu et des pauvres. Parmi les témoignages que le P. Gabriele nous a laissé, nous avons compris qu'il s'est donné sans réserve au Seigneur et à la mission, comme Saint Daniel Comboni. (P. Candido Poli)

P. Paolo Serra (30.01.1937 – 15. 07.2005)
Né à Mores, Sassari, le 30 janvier 1937, il avait commencé son parcours de vocation dans son diocèse d'origine, pour ensuite entrer au noviciat à Gozzano en 1957. Le 9 septembre 1959, il prononça ses vœux religieux et puis il vint à Vérone pour le lycée, ensuite à Venegono Superiore pour la théologie. En 1964, dès qu'il fut ordonné prêtre, il fut envoyé par le Supérieur Général en terre ougandaise où il resta sans interrup-tion jusqu'en décembre 1996.
Il apprit bien l’anglais et le luganda et se révéla aussitôt un passionné de la vie missionnaire, au service de l’archidiocèse de Kampala. Il affronta les violences de la guerre dans le sud et dans le nord sans peur, même en montrant aux soldats et aux rebelles la douceur dont son cœur était doté, dans plus d'une circons-tance. Le P. Paolo trouvait la sérénité intérieure dans la prière, en particulier dans la méditation des Psau-mes qu'il récitait fréquemment tout seul à la chapelle avant l'office communautaire, “pour goûter jusqu'au fond – ce sont ses paroles textuelles - la profondeur spirituelle de chacun des psaumes”. La pastorale pour les jeunes était au centre de ses préoccupations.
Un autre mérite du P. Paolo a été celui de donner naissance, avec le P. Francesco Pierli, au scolasticat de théologie. Ce fut une entreprise pionnière qui vit le jour en 1975. Le P. Paolo s'occupait de la formation pas-torale et missionnaire, en impliquant ces deux réalités: le scolasticat et la paroisse de Mbuya; le P. Frances-co prêtait plus d'attention à l’aspect académique, en enseignant au séminaire national de Gaba, où égale-ment les scolastiques comboniens étudiaient la théologie.
Il avait été le premier scolasticat combonien en Afrique et comprenait les étudiants européens, américains, érythréens et ougandais. Avec l’arrivée du P. Lorenzo Carraro, prit naissance également l’animation mis-sionnaire et pour les vocations.
Dans les années ’90, la Conférence Episcopale de l'Ouganda nomma le P. Paolo responsable du laïcat catholique, ministère dont il s'acquitta avec passion et compétence, soulignant, dans tous les diocèses qu'il visitait, l’urgence de la mission ad gentes de tout baptisé.
La YCS (association des jeunes étudiants chrétiens) offrait la méthodologie et les contacts avec les grou-pes de jeunes chrétiens aussi bien en Afrique qu'en Europe. Comme nous le savons tous, l'attention toute particulière du P. Paolo pour les jeunes atteint son comble entre 1985 et 1995, quand il prit en charge au ni-veau national la pastorale des jeunes en Ouganda.
En ce qui concerne la pastorale dans les paroisses, son attention était tournée vers les pauvres qui n'était pas des moindres. La pastorale sociale était dirigée par un comité inspiré par la Sr. Gabriella Crestani, Combonienne, par ses directives, sa grande piété et son ouverture de vision. Pour entraîner toute la pa-roisse dans l’assistance aux pauvres, le P. Paolo organisait trois célébrations pénitentielles communautaires durant l’année, quand toutes les petites communautés chrétiennes venaient dans l'église centrale pour le sacrement de la réconciliation. A cette occasion, tous les chrétiens étaient invités à pourvoir aux nécessités des pauvres. Tous se rappellent avec émotion la montagne de matoke, de bananes, de choux, de farine, d'ananas et d'haricots déposés au milieu de l'église.
La paroisse de Mbuya avait une réalité complexe, en partie agricole et en partie industrielle, avec de nom-breux réfugiés rwandais.
On remarqua en ce temps-là également une augmentation de conversions au catholicisme. Les mission-naires firent une enquête pour en découvrir la cause. Les réponses convergèrent sur deux points: d'abord, dans l'église des catholiques on priait, on participait aux célébrations qui avaient de beaux chants; deuxiè-mement, les catholiques privilégiaient les pauvres.
Le P. Giorgio Previdi s'unit au P. Paolo et au P. Francesco quand, avec le développement du scolasticat et de la paroisse, se fit sentir la nécessité de la présence d'un troisième prêtre stable. Le cardinal Emanuele Nsubuga considérait Mbuya comme une paroisse modèle dans la vie pastorale complexe de son archidio-cèse.
Les huit dernières années de sa vie, le P. Paolo les passa à Rome comme responsable de l’ACSE (Asso-ciation Combonienne au Service des Emigrants et des Réfugiés). En appréciant “les beaux dons humains, chrétiens et sacerdotaux”, Mgr. Agostino Marchetto, secrétaire du Conseil Pontifical de la Pastorale pour les Migrants et les nomades, écrivit ainsi au sujet du P. Paolo: “Missionnaire de la Famille Combonienne, le P. Paolo a témoigné par sa vie et par sa mort sa vocation au service, à l'évangélisation, à la charité aussi bien parmi les populations ougandaises, que parmi les immigrés à Rome. L'âme apostolique du P. Paolo a eu l'occasion de se manifester pendant plus de trente ans de son activité pastorale en Afrique, où, significati-vement, le Seigneur l'avait appelé. Mais également à Rome, le P. Paolo a donné le meilleur de lui-même, surtout dans l'accueil des immigrés qui ont frappé à la porte de l'ACSE, continuant ainsi, avec enthousiasme et abnégation, l'œuvre providentielle commencée dans les années lointaines de 1969 par le regretté P. Re-nato Bresciani. Le P. Paolo laisse à tous un important héritage, puisqu'il invite à en imiter le zèle apostolique pour devenir, sur les traces du Christ et dans le cœur de l'Eglise, des ouvriers de paix, des ministres de l'ac-cueil, de généreux serviteurs de l'annonce évangélique et des constructeurs infatigables d'authentique communion, sans concéder d'espace aux compromis et à la superficialité”.
Ce n'est pas par hasard que sur le réseau d'Internet il est possible de lire la présentation de son dernier ouvrage, une sorte de testament: quarante-six schémas pour un authentique chemin de foi pour les immi-grés, une aide qui a pour titre “Ensemble pour la vie”. Dans une ultime et longue conversation qu'il eut avec un confrère, le P. Paolo confia son désir que l’ACSE puisse devenir un jour une pépinière de vocation afri-caines pour l’Afrique. Disons-le donc: une intuition spirituelle, un risque d’utopie, que ce grand missionnaire laisse à chacun de nous comme héritage.
Le Seigneur a permis qu'au mois de mars de cette année, le P. Paolo retourne en Afrique pour le rappeler à Lui sur cette terre qui lui était si chère. Une hémorragie cérébrale l'a emporté en quelques heures. Sa dé-pouille, ramenée en Italie, repose maintenant dans le cimetière de son pays.

Fr. Duilio Beltrami (28.02.1927 – 26.08.2005)
La nécrologie de Fr. Duilio Beltrami apparaîtra sur le prochain numéro de Familia Comboniana.

Prions pour nos défunts

LE PERE:
Matthia du P. Emmanuel Ssempeera Njuba (U); Bekit Sliman du Sc. Tesfaab Bekit Sliman (ER); Jan du P. Adam Zagaja (PO); Odibert du P. Jacques Théodore Monsengo Pwobe (CO).
LA MERE: Sudelia du P. René Alfonso Oñate Rebolledo (BNE); Caterina du P. Antonio Radice (M); Maria du Fr. Valentim da Ponte Rodrigues (P); María Guadalupe du Sc. Juan Apolinar Palomar Al-cántar (M).
LE FRERE: Jorge Fernandes du P. José de Sousa (P) et du P. Rogério Artur de Sousa (P); Chris-tian du Sc. Jean-Marie René Aholou (T).
LA SOEUR: Bernadette du P. Jakob Sodokin (MO); Maria du P. Emilio Ragonio (BNE); Maria du P. Lino Venturini (I); Ottilie du Fr. Ludwig Kästel (DSP); Gesuina du Fr. Antonio Marchi (I); Maria Andrei-na du P. Vittorio Trabucchi (I).
LES SOEURS MISSIONNAIRES COMBONIENNES: Sr. Anna Clara Chiesi; Sr. M. Immacolata Deriu; Sr. Ruth Ann Bryden; Sr. Pierantonia Regonesi; Sr. Bianca Maria Carta; Sr. Giovanna Maniero; Sr. Gianfran-ca Viviani; Sr. Pia Teresa Ogliari; Sr. Micaelita Butti.
LA SECULIERE MISSIONNAIRE COMBONIENNE: Rosetta Sciacoviello.
Familia Comboniana n. 623