Jeudi 1 août 2019
Les jeunes Comboniens Stefano Trevisan, 35 ans, et Emmanuel Kasika, 30 ans, ont été ordonnés diacres par l’imposition des mains et la prière consacratoire de Mons. Lucio Lemmo, évêque auxiliaire de Napoli, le 28 juillet dernier à la Paroisse San Gaetano Thiene, à Pescopagano (PZ). Dans les prochains mois, Stefano fera partie de la communauté de Confrères étudiants à Rome pour finaliser sa thèse de licence et recevra sa destination pour la mission dans la consulta d’octobre. Aussi Emmanuel restera à Rome pour finir sa deuxième année de licence avant d’être destiné à la mission.

Les jeunes Comboniens Stefano Trevisan, italien de Bolzano, et Emmanuel Kasika, né en République Démocratique du Congo.

L’évêque, dans son homélie, a dit que personne ne doit se sentir étranger dans l’Eglise e a rappelé l’importance de la prière dans la vie du missionnaire. Il a encore dit qu’être diacre, être au service, ne signifie pas courir à droite et à gauche dans un activisme effréné, mais que l’activité missionnaire doit naître de la rencontre personnelle et profonde avec le Seigneur expérimenté dans la prière, dans le long dialogue avec Dieu. L’action et la contemplation du diacre missionnaire vont ensemble.

Mons. Lucio Lemmo, évêque auxiliaire de Napoli.

Faisant allusion à la journée de son diaconat, Stefano Trevisan, italien de Bolzano, a dit que per lui « cela a été une vraie joie de pouvoir être ordonné diacre avec Emmanuel Kasika » dans la Paroisse dans laquelle durant quatre ans a fait son travail pastoral de la fin de la semaine avec la communauté ghanéenne de Pescopagano. « J’ai pensé à notre fondateur Saint Daniel Comboni, - a ajouté Stefano – qu’au Ciel serait en allégresse et serait en joie de savoir qu’autres deux jeunes étaient contents de donner leur vie pour Jésus, pour l’Evangile et la Mission ».

Stefano Trevisan.

« C’était mon désir fort – a dit le jeune missionnaire – de pouvoir célébrer l’ordination diaconale dans une terre qui vit depuis des années des problèmes dramatiques dont nos frères et sœurs immigrés en Italie ne sont pas aussi épargnés. Ainsi nous avons voulu, en ce moment où notre pays est traversé par des politiques d’exclusion, donner un signe que c’est possible vivre ensemble comme personnes diverses par couleur de la peau, la langue et la nation et que l’Eglise est appelée à se faire signe de cet amour universel qui abat toute frontière et limite. Je me suis senti accompagné par des chants en langue twi  de nos paroissiens ghanéens et pour peu, en Italie, j’ai respiré l’Afrique » e a conclu : « Je peux seulement remercier le Seigneur pour le don de la vocation et pour avoir pu vivre cinq inoubliables années entre l’étude de la Théologie et la prière au Scolasticat de Casavatore/Napoli et l’activité pastorale à Castel Volturno et Pescopagano ».

En ce qui concerne Emmanuel Kasika, aussi ses sentiments sont de joie immense : « Pour moi cela a été un jour grand… Personnellement, déjà avant cette célébration, en ces trois semaines durant lesquelles j’ai eu le temps de me préparer spirituellement à celle-ci, aussi à la profession perpétuelle et en recevant les vœux de la part de mes connaissances, j’ai senti en moi une joie intérieur, cette joie qui porte au service spontané. Et cette joie je l’ai expérimentée encore de plus dans la célébration diaconale avec les paroles encourageantes de l’évêque aussi avec la proximité de plusieurs confrères Comboniens et plusieurs autres personnes que j’ai connues à Napoli pendant mes quatre années de scolasticat ».

Emmanuel Kasika.

Emmanuel est né en République Démocratique du Congo et donc il n’avait pas à ses côtés ses parents, ses familiers et les amis congolais. Toutefois, a dit : « Je me suis trouvé entouré de beaucoup d’affection de la part de ces nouveaux familiers que le Seigneur promet à ceux-là qui laissent tout pour le suivre. Et cette célébration, qui a aussi été bien animée par la communauté italienne et ghanéenne ici présente, m’a fait expérimenter encore de plus la beauté de dépenser ma vie pour la cause de l’Evangile. Mon souhait est que cette joie intérieur, qui naît du fait que le Seigneur a posé sur moi son regard, puisse durer parce qu’est seulement ainsi que je pourrai être un serviteur fidèle. »