In Pace Christi

De Angelis Marco

De Angelis Marco
Date de naissance : 13/02/1952
Lieu de naissance : Mondavio/PU/Italia
Premiers vœux : 05/06/1976
Vœux perpétuels : 04/05/1979
Date de l’ordination : 24/06/1979
Date du décès : 04/06/2014
Lieu du décès : Pineto/TE/Italia

Le P. Marco De Angelis était né à Mondavio, dans la province de Pesaro et Urbino, le 13 février 1952.

En 1976 il écrivait: “Je suis entré au petit séminaire de Pesaro en 1962. A ce moment-là je ne pouvais pas comprendre la valeur profonde de cette vocation missionnaire, mais au fur et à mesure que je grandissais, augmentait aussi en moi l’exigence d’aider les autres. Les difficultés n’ont pas manquées, mais le Seigneur m’a toujours aidé. Avoir commencé une expérience profonde avec Dieu me fait comprendre que c’est Lui qui m’a appelé à l’apostolat, indépendamment de mes qualités, au contraire il m’a fait prendre conscience de mes limites pour enlever de moi toute raison d’orgueil personnel”.

Après Pesaro, le postulat à Firenze (1971-1974) et le noviciat à Venegono (1974-1976), il étudia la théologie et reçu le baccalauréat à la Faculté du ‘Serafico’ à Rome le 25 juin 1979. Il fut été ordonné prêtre le 24 juin 1979 par le pape saint Jean Paul II.

Sa vie missionnaire est partagée en deux périodes: une période en Italie (1979-1987 et 1999-2014) et une autre au Zaïre/Congo (1987-1999).

Après un temps passé en Italie (1979-1987), à Pesaro comme animateur missionnaire et à Bari comme formateur dans le petit séminaire et supérieur de cette communauté, et après un an pour l’étude du français à Paris, il fut affecté à la province du Zaïre/Congo. Il y resta 12 ans, d’abord à Isiro pour le travail pastoral, ensuite à Kisangani comme formateur des postulants prêtres et frères, jusqu’en 1999.

Le P. Fermo Bernasconi écrit: “Les relations avec les autres ont été sa passion et parfois aussi sa croix. Dans son travail pastoral, surtout avec les jeunes de la paroisse de Sainte Anne à Isiro, il avait cherché de bâtir des relations pastorales faites d’amitié et de confiance, pour vivre ensemble avec les personnes un chemin de foi. C’est à Sainte Anne que le soir de Pâques, après que les deux communautés comboniennes avaient soupé ensemble, le P. Marco avait été piqué par une vipère cornue. L’attention du Fr. Tarcisio Calligaro qui l’avait accompagné vite chez les Sœurs Comboniennes, le zèle des sœurs et de sr. Christine, une dominicaine espagnole médecin, qui ont lutté toute la nuit pour le soigner, ont permis de le sauver, mais sa santé en était affectée.

C’est aussi à partir de son service dans la pastorale qu’il avait été choisi comme formateur pour le postulat de Kisangani, où il est resté plusieurs années, pas toujours faciles, jusqu’à son retour en Italie, au service de la province italienne.”

Revenu en Italie, il fut affecté à la communauté de Lecce, pendant six ans, pour l’animation missionnaire et la pastorale des vocations. Il a été aussi conseiller provincial pendant cinq ans. Il passa ensuite à la communauté de Bari, ensuite une année à Bologna pour le ministère pastoral. Après une année à Rome dans l’animation missionnaire, le bureau des voyages et l’ACSE, en décembre 2011 il se rendit dans le diocèse de Fano, où l’évêque lui confia un engagement pastoral dans la paroisse de Cartoceto, comme vicaire. Le mois de mars 2012 il était dans le diocèse de Teramo-Atri, où l’évêque l’avait nommé administrateur paroissial de deux petites paroisses.

Il est décédé le 4 juillet 2014 à Pineto, dans la province de Teramo. “Il s’est éteint la nuit passée, après une longue bataille contre un mal qu’on ne pouvait plus soigner. Le curé de Pineto est décédé à sa maison, dans le quartier des Poètes. Dans sa maison a été préparée la chambre funéraire ouverte du matin à 9h00 au soir à 21h00. La douleur est grande dans cette petite ville pour le départ de ce curé qui est un guide, non seulement spirituel, pour tant de citoyens”. (Cityrumors.it)

Le provincial de l’Italie, le P. Giovanni Munari, en intervenant à la fin de la célébration des funérailles, a rappelé que le P. Marco et lui avaient été ensemble au noviciat, et que Marco était le troisième de leur groupe qui était “arrivé au bout du voyage”. Le P. Giovanni a aussi rappelé sa dernière visite au P. Marco: “je lui avais demandé si, vu la gravité de sa situation de santé, il n’était pas mieux pour lui d’être accueilli dans une structure combonienne pour être mieux aidé. Mais le P. Marco avait préféré rester dans la paroisse et auprès de la famille qui l’avait accueilli pour continuer à offrir son témoignage”.

Témoignage des paroissiens de Pineto

Tout de suite le p. Marco s’est présenté à la communauté paroissiale en manifestant ses projets de faire communauté ensemble et ses paroles étaient toujours précédées par des attitudes concrètes d’ouverture et d’accueil de ses paroissiens et de partage avec eux. A partir de l’accueil qu’il nous montrait au cours de ses homélies en soulignant toujours et constamment l’importance d’aimer et de donner amour dans notre quotidienneté et dans nos vies de citoyens et de paroissiens. Son enthousiasme devenait de la ferveur quand il se consacrait aux projets avec des jeunes paroissiens, avec les enfants avec qui et pour qui il travaillait pour les faire grandir dans la joie et dans les couleurs de la Parole du Seigneur. Il écrivait: “Le défi est de faire devenir les oratoires (maison paroissiale des jeunes) des espaces d’accueil et de dialogue, des véritables ponts entre l’institution et l’informel, entre la réalité locale et les défis de la planète, entre le virtuel et le réel, entre le temps de la détente et celui pour assumer des responsabilités”. L’héritage que le P. Marco nous laisse est un grand enseignement d’humilité, de force, de ténacité, d’amour et de détermination toujours et seulement dans la confiance absolue vers le Seigneur, et donc d’une grande sérénité!”.