Vendredi, 7 juillet 2017
C’est dans la liesse que plus de 500 fidèles chrétiens ont pris part, à la Maison provinciale de Kingabwa, à la messe solennelle présidée un des évêques auxiliaires de Kinshasa, un jésuite, Mgr Donatien Bafusindi entouré des comboniens de la région de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. La joie des 150 ans se poursuit avec les ordinations prochaines des 4 confrères dans leur paroisse et région d’origine. Comboni est mort mais son œuvre vit et survivra.
«Quelle joie quand on m'a dit: nous irons dans la maison du Seigneur!» (Ps 121). L’émotion qui a animé l’assemblée riche en couleur ce matin du 25 juins dans le jardin de la maison provinciale est sans pareille. Les chrétiens arrivés des paroisses tenues par les comboniens, Notre du Bon secours, Saint Jean Paul II et La Divine Miséricorde sont habillés en uniforme du pagne imprimé à l’occasion de 150 ans ont chanté et dansé au son des tam tams. Les laïcs missionnaires comboniens, les Sœurs comboniennes et les collaborateurs et amis des comboniens nous ont aidé à préparer cette fêté. La liturgie du jour était de la solennité du Sacre Cœur de Jésus.
Au début, le provincial, le P. Joseph Mumbere a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à l’évêque et aux invités. Et il a rappelé la lettre du Supérieur Général soulignant la gratitude et l’espérance comme des signes pouvant accompagner ce jubilée de l’histoire des Comboniens. Lesquels sont en train de faire mémoire non pas comme exercice archéologique mais comme un processus d’action de grâce au Seigneur et d’abandon de notre de leur avenir dans ses mains avec confiance.
Pour finir ses propos, le provincial résume la présence des Mccj en deux points : la cause commune et la vocation combonienne. Les comboniens ont commencé à écrire l’histoire de leur arrivée au Congo avec du sang, le martyre des 4 premiers comboniens arrivés. Ce martyre et bien d’autres souffrances illustrent la cause commune avec les congolais. Il rend grâce au Seigneur pour le don de vocations congolaises : aujourd’hui la province compte presque 100 confrères autochtones et une cinquantaine de jeunes. La joie des 150 ans se poursuit avec les ordinations prochaines des 4 confrères dans leur paroisse et région d’origine. Comboni est mort mais son œuvre vit et survivra.