N° 871; (828) - INSCRIPTION POUR L'EGLISE PAROISSIALE DE LIMONE
ACR, A, c. 18/26
Limone, le 11 octobre 1879
N° 872 (829) - A PELLEGRINO MATTEUCCI
G. Gibelli, "EPISTOLARIO AFRICANO", Rome 1887, ff. 61-62
Limone sur le lac de Garde,
le 13 octobre 1879
Très cher ami,
Veuillez excuser mon silence, je suis tourmenté par les fièvres ; et plus de 300 lettres sont encore sans réponse à Vérone. La dernière fièvre m'a quitté cette nuit.
Je serais heureux si vous veniez comme médecin, et si vous visitiez le Cordofan et le Djebel Nouba. Vous pouvez comptez sur cela avec certitude. Quant au reste de vos projets, Waday, etc., je pourrai vous donner d'excellents conseils, mais pour le moment je suis trop faible. Si vous venez à Vérone la semaine prochaine, ou bien ici à Limone jeudi de cette semaine, nous pourrons en parler. Pour venir à Limone, il suffit que vous soyez à Desenzano à 3 heures 50 de l'après-midi, et vous arriverez chez moi à Limone le soir.
Si, au contraire, toujours pour venir avec moi, vous voulez aller à Vérone la semaine prochaine, je vous enverrai une carte postale pour vous indiquer le jour de mon arrivée à Vérone. Cette solution serait la meilleure car je serai en meilleure santé. Ici, j'essaie de la recouvrer.
En attendant, sachez que je vous considère toujours comme mon éternel ami.
votre affectionné
+ Daniel Comboni, Evêque
P.-S. Comme je suis faible, écrivez pour moi à la Société Rubattino pour qu'elle m'accorde le privilège, qu'elle accorde à tous les voyageurs italiens, d'une réduction de 50 % pour la troisième ou la seconde place pour mes Missionnaires, mes Sœurs et mes ouvriers, et pour les marchandises de Gênes, ou de Livourne à Alexandrie, de Gênes à Souakin, avec un transbordement à Suez, et de Suez à Souakin.
Si elle accorde ce privilège, priez la Société d'informer immédiatement l'agent de Suez parce que des Missionnaires et des Sœurs partent dans une dizaine de jours de Suez pour Souakin (ils seront 7 ou 8 ), et j'espère que 7 autres partiront le 24 de Gênes pour Alexandrie ou pour Suez.
Envoyez-moi rapidement une réponse à Limone sur le lac de Garde.
N° 873; (830) - AU CHANOINE G. C. MITTERRUTZNER
ACR, A, c. 15/82
Vive Jésus, Marie et Joseph !
Limone, le 17 octobre 1879
Mon cher ami et insigne bienfaiteur,
Appelé à Rome pour conférer avec Monseigneur Lavigerie, Archevêque d'Alger, à propos du lac Nyanza Victoria..., j'ai encore souffert de la fièvre.
Je suis venu à Limone sur le lac de Garde, et j'ai solennellement consacré l'Eglise Paroissiale où j'ai été baptisé, et j'ai souffert deux fois de la fièvre. En un mot, la fièvre existe en Italie aussi, et en Italie aussi on en meurt.
Au contraire, depuis mon départ de Khartoum au mois de mars jusqu'à aujourd'hui, dans la Mission tout le monde est en bonne santé.
Samedi de la semaine prochaine, 4 Sœurs, 3 Missionnaires et quelques laïques partiront du Caire pour Khartoum en passant par Souakin sur la Mer Rouge.
La semaine prochaine, 2 Sœurs, 1 Missionnaire et 5 excellents Frères laïques partiront de Vérone pour le Caire.
Entre-temps 15 adultes ont été baptisés au Cordofan, et la colonie agricole de Malbès, dans le Cordofan, donne d'excellents résultats. Les nouveaux Missionnaires iront au Djebel Nouba.
Oui ! le Cœur de Jésus convertira la Nigrizia, et nous, nous mourrons tous pour y réussir. Pouvons-nous offrir moins que notre vie à Jésus, alors que Lui est mort pour nous? Le sang versé pour Jésus est notre gloire et notre réconfort.
J'ai des problèmes avec Vienne (Steiner), et j'ai peu écrit, mais lui ne m'a jamais écrit. Merci beaucoup pour vos dons. Que Dieu soit toujours avec vous (je viendrai certainement vous rendre visite avant de partir pour l'Afrique). Je règle bien les affaires de Vérone qui avaient été si négligées par l'Abbé Paolo Rossi, qui nous a quitté, et qui est maintenant Vicaire du Curé de Cadidavid.
Priez toujours pour
votre affectionné et éternel ami
+ Daniel Evêque
et Vicaire Apostolique
P.-S. Tous mes respects à vos frères Rocchettini et à mes connaissances, etc.
N° 874; (831) - A L'ABBE PIETRO GRANA
ACR, A, c. 15/49
Limone, le 20 octobre 1879
Bref billet.
N° 875; (832) - A PELLEGRINO MATTEUCCI
G. GIBELLI "Epistolario Africano", Rome, 1887, f. 62
Vérone, le 28 octobre 1879
Bref billet.
N° 876; (833) - FORMULE DE SERMENT POUR LES FRERES LAIQUES
ACR, A, c. 25/24
Vérone, le 2 novembre 1879
Serment des Frères Laïques
Moi .... , de ma propre et libre volonté, je m'engage sous serment devant Dieu à servir à perpétuité la Mission de l'Afrique Centrale en obéissant au Révérend Evêque et Vicaire Apostolique pro tempore et aux légitimes Supérieurs immédiats, et je promets sous serment de la servir à perpétuité dans les lieux et les offices qui me seront destinés, sans jamais revenir sur ma ferme décision, même face à la mort, en m'abandonnant entièrement dans les bras de la Providence sous la direction et sous les ordres des Supérieurs.
En foi de quoi, je signe.
Vérone, de l'Institut des Missions pour la Nigrizia,
Suivent les signatures des Frères :
Composta Angelo - Mariani Gabrieli - Marconi Pietro - Cuati Lorenzo - Berber Giuseppe.
N.B. Texte écrit par Comboni.
N° 877; (834) - A COSTANZA CALDARA
APMR, VI, c 5/1911
Vérone, Institut Africain,
le 7 novembre 1879
Billet d'acceptation parmi les Pieuses Mères de la Nigrizia.
N° 878 (835) - A MONSEIGNEUR STANISLAS LAVERRIERE
"Les Missions Catholiques" 547 (1879), p. 573
Vérone, le 20 Novembre 1879
Il y a 15 jours, j'ai reçu une lettre de Monsieur le Chevalier Hansal, Consul d'Autriche, agent Consulaire de France, d'Angleterre et d'Allemagne à Khartoum dont j'ai tiré le passage suivant: "Son Excellence Emin Bey, Gouverneur du Fleuve Blanc et de l'Equateur, me charge de vous annoncer que les Missionnaires français d'Alger, que je vous ai recommandés, sont à Rubaga depuis deux semaines auprès du roi M'tesa".
Il pense que ces Missionnaires ne pourront pas y rester longtemps; ce despote n'aime pas les étrangers. Les Missionnaires anglais de la Church Missionary Society ont dû quitter le royaume de M'tesa, et le Gouverneur les attendait après une vingtaine de jours à Ladò, une Mission à trois heures au Nord de Gondocoro sur le Fleuve Blanc.
Il se peut que ce soit une circonstance providentielle que les Missionnaires anglais ne soient plus à Rubaga, car nos chers confrères, les Missionnaires d'Alger, pourront s'y installer plus facilement. Prions.
+ Daniel Comboni
Texte original français corrigé.
N° 879; (836) - AU PERE ARNOLD JANSSEN
AVR, C. P. 5080
Vérone, le 20 novembre 1879
Très cher ami,
J'ai été très fatigué à cause des tribulations et des calamités de l'Afrique Centrale; l'an dernier, je n'ai pas dormi 1 heure sur 24 pendant au moins 14 mois, j'étais malade, etc.
Je suis venu en Europe et je me suis prosterné aux pieds de Sa Sainteté Léon XIII, qui m'a donné une grande consolation. Mais depuis ce jour, cela fait trois mois, je suis tourmenté par les fièvres. Maintenant je vais mieux, et après la réorganisation de mon Institut de Vérone je retournerai en Afrique Centrale (l'Abbé Paolo Rossi n'était pas un bon administrateur; actuellement il n'appartient plus à mon Institut et il est retourné chez lui, où il est Vicaire dans sa paroisse de Cadidavid, dans le diocèse de Vérone).
Nous avons beaucoup souffert, mais notre apostolat, par la grâce de Dieu, a sauvé un grand nombre de païens, et comme nous avons participé à la Passion de Jésus-Christ, nous désirons toujours plus ardemment sacrifier notre vie pour le Christ et pour les Noirs.
Durant les mois de juillet et août, terrassé par les fièvres, je pensais que j'allais mourir en Europe; j'en étais très affligé et j'avais honte de mourir en Europe, parce qu'un soldat doit mourir sur le champ de bataille, en luttant; mais maintenant, je suis content parce que j'espère recouvrer une bonne santé pour pouvoir retourner rapidement en Afrique Centrale.
Le jour des Défunts, 14 Missionnaires, soit 5 Sœurs et 9 Prêtres et artisans sont partis de mes Instituts de Vérone. De nos Instituts du Caire sont partis pour Khartoum 8 prêtres et Frères qui ont levé l'ancre depuis Suez via la Mer Rouge.
Mais mon Vicariat est immense. Je désire ardemment que vous, mon cher ami, vous envoyiez en Afrique Centrale, pour ma Mission, des Prêtres, des séminaristes (chez lesquels vous avez déjà remarqué les signes d'une vocation pour les Missions. Je leur conférerai moi-même les Ordres Majeurs titulo missionis. Cependant, ils étudieront l'arabe en Egypte, car l'arabe est pour nous aussi nécessaire que la théologie) et des Frères artisans. Si vous m'accordez tous ceux qui sont prêts, je les recevrai tous volontiers.
En Afrique Centrale, les Frères artisans bien préparés sont très utiles à notre apostolat, en effet ils coopèrent aux conversions beaucoup plus que les Prêtres, parce que les élèves et les néophytes qui sont là pour apprendre un métier, ou pour travailler, doivent rester assez longtemps avec les "maîtres et les artisans". Ces derniers par leur exemple et leurs paroles sont vraiment des apôtres pour les élèves. Ceux-ci restent avec les Frères laïques, les observent et les écoutent beaucoup plus qu'ils ne peuvent écouter et observer les Prêtres.
Très cher ami, envoyez-moi donc un grand nombre de Prêtres, de séminaristes éprouvés et de Frères laïques qui, d'après votre avis et votre prudence, sont prêts. Je les recevrai tous, soit dans mes Instituts du Caire, soit dans la région des Nouba où le climat est plutôt bon. Je les recevrai aujourd'hui ou demain, mais vous devez me les accorder, et non les envoyer parmi les populations du Sinaï où il y beaucoup d'Ordres Religieux, alors qu'en Afrique Centrale, il n'y en a pas. J'attends votre réponse cette semaine ; moi, ensuite, je penserai à tout.
Si vous m'en accordez un bon nombre, je verrai s'il sera opportun de les envoyer en Egypte à partir de Gênes, de Trieste ou de Naples. Si je les envoie à partir de Naples, je les présenterai au Souverain Pontife Léon XIII. Au mois de juillet dernier, je lui avais présenté 5 Sœurs, 3 Missionnaires et 2 Frères laïques. J'attends votre réponse!
Pour ce qui concerne les Sœurs, donnez-moi des nouvelles précises et claires parce que quand je suis venu chez vous, je n'ai rien su d'elles.
Vous savez que j'ai fondé à Vérone l'Institut des Pieuses Mères de la Nigrizia, qui d'ailleurs prospère. 15 Sœurs de cet Institut travaillent déjà, avec beaucoup de zèle, en Afrique Centrale.
Parlez-moi de vos Sœurs, de leur Règle, parce qu'il y a de la place pour elles aussi en Afrique. Si elles préfèrent rentrer dans l'Institut des Pieuses Mères de la Nigrizia,(une fois que vous aurez vous-même discerné leur aptitude) c'est encore mieux. Mais c'est à vous de voir cela.
Je vous prie à nouveau de m'écrire immédiatement. Je vous bénis avec toute l'affection de mon cœur, ainsi que les Prêtres, les séminaristes, les étudiants, les novices et les postulants. Je bénis aussi les Frères laïques de votre pieux Institut et les pieuses Sœurs, votre maison et les leurs, vos saints désirs et votre santé, afin que vous puissiez former dans le tendre Cœur de Jésus et de Marie de très nombreux apôtres pour le salut du monde, et en particulier de la malheureuse Nigrizia.
Portez-vous bien et aidez-moi.
Votre affectionné
+Daniel Comboni Evêque
et Vicaire Apostolique
P.S. Je vous envoie trois photographies des trois Supérieures de l'Afrique Centrale de mon Institut de Vérone des Pieuses Mères de la Nigrizia.
Si vous avez des vocations, envoyez-les-moi. Hier, j'ai reçu une fille française comme postulante. Portez-vous bien.
Texte original latin.
N.B.: Cette lettre est précédée d'une lettre en allemand écrite par quelqu'un d'autre, sans signature, dont nous donnons ici la traduction :
Très cher ami,
La tempête est passée, les eaux sont redevenues calmes, et dans le ciel resplendit à nouveau l'étoile de l'espérance; j'ai donc vraiment apprécié les condoléances de Steyl, étant donné que je peux les savourer dans le calme.
Maintenant, il s'agit de combler les vides, de remplacer les valeureux qui sont tombés, pour pouvoir ainsi continuer en Afrique Centrale la bataille commencée contre le seigneur des ténèbres.
J'ai toujours suivi avec intérêt le développement de votre Œuvre parce que je n'ai jamais abandonné la douce espérance qu'elle puisse devenir un jour une vraie bénédiction pour la malheureuse Afrique Centrale.
Depuis que les premiers Missionnaires sont partis pour la Chine, je voulais m'adresser à vous en vous priant de ne pas oublier notre grande Mission.
Je vois que vous pouvez compter sur un nombre plutôt important d'élèves, je voudrais donc faire maintenant ce que je n'avais pas fait auparavant, c'est-à-dire: je vous prie de m'accorder le plus grand nombre possible de vos valeureux fils.
Je suis prêt à accepter immédiatement des Prêtres, des enseignants et des ouvriers. Je les enverrai, toujours après un examen, au Caire pendant quelque temps, ou bien directement au Djebel Nouba pour travailler de toutes leurs forces pour l'expansion de la Foi.
J'attends avec émotion que mon désir se réalise, impatient d'avoir de vos nouvelles, je reste sincèrement votre ami dévoué.
N° 880; (837) - AU CARDINAL GIOVANNI SIMEONI
AP SC Afr. C., v. 8, ff. 976-978
Vérone, Institut Africain,
le 21 novembre 1879
Eminent et Révérend Prince,
Quand je suis passé au mois de mai dernier à Gedda (port de l'Arabie qui est à huit heures de la Mecque), l'Agent Consulaire en charge, ou le chargé d'affaires du Consulat français, Monsieur Alessandro Luciana, homme pieux et juste, m'a supplié de faire des démarches à Rome pour obtenir un Missionnaire stable à Gedda pour sa famille, et pour les quelques catholiques qui fréquentent ce port.
Après avoir consulté l'excellent Monseigneur Ciurcia Vicaire et Délégué Apostolique de l'Egypte, et avoir constaté avec lui que Gedda appartient à la juridiction du Préfet Apostolique d'Aden, que l'on ne peut pas espérer que cette préfecture accorde un Missionnaire à Gedda, aussi parce que cette ville est loin de toute voie de communication, j'ai décidé de présenter modestement mon avis à Votre Eminence sur les mesures à prendre en faveur de cette localité abandonnée, à très peu de frais et avec la certitude de rendre vraiment un service.
A mon avis, il faudrait qu'un Missionnaire de Suez (ou mieux un Prêtre du Séminaire des Missions Africaines de Lyon installé à Zagazig en Egypte) aille deux fois par an de Suez à Gedda par la Lloyd's austro-hongroise, qui fait la navette entre Suez et Gedda pour les pèlerins qui vont à la Mecque.
Il suffirait que la Sacrée Congrégation écrive à Trieste pour que l'agent de la Lloyd's à Suez accorde un ticket gratuit d'aller-retour : Suez/Gedda, pour le ou les Missionnaires.
Si vous êtes d'accord, vous pourrez charger le Vicaire Apostolique de l'Egypte de donner au Missionnaire les facultés indispensables.
J'ajoute que cette mesure serait nécessaire maintenant parce que le Vice-Consul français titulaire est revenu à Gedda, et que Monsieur Luciana qui est le drogman titulaire, est un homme de piété et de religion.
J'embrasse votre Pourpre Sacrée, et je me déclare avec la plus profonde vénération
votre humble et obéissant fils
+ Daniel Comboni Evêque
et Vicaire Apostolique
P.-S. : Après mon départ de Rome, pas une semaine ne s'est écoulée sans fièvre ; mais j'espère que tout passera, et que je pourrai régler toutes mes affaires pour retourner à mon poste.
Je vous avais écrit d'Afrique que j'avais vivement recommandé les Missionnaires d'Alger aux bons soins de mon ami Son Excellence Emin Bey Gouverneur du Fleuve Blanc et de l'Equateur. Il y a 15 jours, j'ai reçu le télégramme suivant du Consul austro-hongrois, le chevalier Hansal.
En voici le texte :
"Le Docteur Emin Bey m'a prié de vous avertir que les Missionnaires français sont arrivés à Rubaga auprès du roi M'tesa. Il paraît que les Missionnaires ne sont pas bien accueillis par ce despote, vu que les Anglais qui étaient installés là, sont déjà partis; Emin Bey les attendait au mois de juillet à Ladò près de Gondocoro (où je suis allé il y a 21 ans)".
Peut-être que le départ des Anglicans de la Church Missionary Society de la cour du roi M'tesa facilitera la tâche de nos braves Missionnaires d'Alger, parce qu'ils sont aidés par la grâce de Dieu, qu'ils sont guidés par Lui, et que Dieu veut le salut de ces peuples.
Mais ce qui m'a donné à penser, c'est ce que m'a dit Monseigneur Lavigerie, Archevêque d'Alger: son expédition au lac Nyanza Victoria a coûté 600.000 francs!!! Les successeurs de Lavigerie pourront-ils soutenir des dépenses aussi considérables? Je le souhaite mais j'en doute.
14 personnes, dont 5 Sœurs de mon Institut des Pieuses Mères de la Nigrizia, sont parties le 8 novembre des Instituts Africains de Vérone. Cette caravane est arrivée sans encombre au Caire.
Mon Institut des Missionnaires et des Sœurs des Pieuses Mères de la Nigrizia se développe très bien.
Mon ancien secrétaire l'Abbé Paolo Rossi est retourné chez lui, et il n'appartient plus à mon Institut. En outre, il n'a pas une bonne santé.
Votre humble fils
+ Daniel Evêque