Comboni, en ce jour

A Bruxelles (1877)il est reçu en audience par Léopold II roi des Belges.
A M.me Grigolini, 1878
Les saints ont tout subi ; on peut mesurer la grandeur et l'élévation de leur sainteté à la grandeur et à la quantité des croix et des souffrances qu'ils ont endurées.

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N° Ecrit
Destinataire
Signe (*)
Provenance
Date
881
Anna De Tanquerel Des Planches
0
Vérone
29.11.1879

N° 881; (838) - A MADEMOISELLE ANNA DE TANQUEREL DES PLANCHES

ACR, A, c. 15/173

Vive Jésus, Marie et Joseph !

Vérone, Institut Africain,

le 29 novembre 1879


Ma bien chère Demoiselle,

[5846]

Mon ancien Secrétaire, l'Abbé Paolo Rossi, n'appartient plus à mon Œuvre, et n'a plus rien à faire avec l'Afrique. Ou il a perdu la vocation, ou il a eu très peur de la terrible famine et de la mortalité de l'année dernière.

Il m'a envoyé depuis Cadidavid où il est Vicaire du Curé de ce village, votre lettre datée du 26 novembre, où vous nous parlez de la quête de 216 francs que vous avez faite à Notre Dame des Victoires, je vous en suis très reconnaissant.


[5847]

Comme je dois régler un compte au Bon Marché, 135 et 137, rue du Bac, à Madame Boucicaut et Fils, je vous prie de déposer cette somme auprès de la propriétaire ou du directeur de cette maison, en vous faisant donner un reçu.


[5848]

Il est probable que je passe à Paris en allant à Londres où je dois régler une affaire, avant mon retour en Afrique.

Je suis content que Dieu en ait disposé ainsi, parce qu'Il veut que je passe quand Madame de Villeneuve sera à Paris, comme elle a eu la bonté de me l'écrire. Ainsi, j'espère vous voir avec tous mes chers de Villeneuve, dont cette femme admirable de l'Evangile, exemple de Foi et de dévouement.


[5849]

L'Abbé Bouchard est parti de Suez pour l'Afrique Centrale, le 22 novembre avec une caravane de 15 personnes de mes Instituts du Caire.

Je viens de recevoir à Vérone une pieuse fille que j'ai bien connue à Paris. Elle entre dans mon Institut pour l'Afrique Centrale. L'Abbé Paolo nous a quittés depuis cinq mois, mais mes Missionnaires et moi, nous sommes persévérants dans notre cri de guerre : "Ou la Nigrizia, ou la Mort !".


[5850]

Donnez-moi des nouvelles de tous ceux avec qui j'ai passé de si beaux jours à Prat-en-Raz. Je suis heureux d'apprendre que Madame de Villeneuve, Monsieur Auguste et sa pieuse femme rentreront à Paris le 1er décembre.

Je vous bénis, Mademoiselle, et je suis toujours


votre dévoué

+ Daniel Comboni Evêque

et Vicaire Apostolique d'Afrique Centrale





P.-S. Nous prierons beaucoup pour Madame Gaultier. Donnez-moi des nouvelles de Mademoiselle Gaultier.

Texte original français, corrigé.



882
Costanza Caldara
0
Vérone
11.1879

N° 882; (839) - A COSTANZA CALDARA

APMR, VI, c. 5/1910

Vive Jésus, Marie et Joseph !

Vérone, Institut des Pieuses Mères de la Nigrizia, à Santa Maria in Organo,

novembre 1879


Mon excellente Costanza,

[5851]

La Supérieure a reçu aujourd'hui votre lettre du 18 novembre, et moi, j'ai reçu celle du 14 novembre.

Je réponds que vous êtes définitivement acceptée, et qu'à partir de maintenant, vous appartenez à l'Institut des Pieuses Mères de la Nigrizia.

En ce qui concerne la date pour y entrer, la porte est ouverte dès aujourd'hui, et plus vous viendrez rapidement, plus rapidement nous pourrons vous mettre à l'épreuve et je pourrai disposer de vous pour l'Afrique. Mais si vous avez besoin de temps pour régler vos affaires, prenez-le calmement, réglez tout, venez...

[Suivent 5 phrases effacées dont on ne déchiffre que quelques mots : vous me beaucoup comme j'ai déduit lettre].


[5852]

La langue française est nécessaire en Afrique. Ici dans l'Institut, il y a une Missionnaire née à Damas, enseignant l'arabe, et que j'ai fait venir exprès de la Syrie. Elle a 25 ans, elle est avec moi en Afrique Centrale depuis 6 ans, et a déjà sauvé de nombreuses âmes. Elle connaît bien aussi le français. Mais si vous devez rester quelques mois à Chiuduno, étudiez chez les Sœurs de la Charité.

J'ai ordonné qu'on vous envoie quelques numéros de nos Annales italiennes. Aussi pour le trousseau je vous envoie...

Les cinq Sœurs qui sont parties mardi après la fête des Défunts, sont arrivées sans encombre au Caire. Priez pour elles.



Votre dévoué

+ Daniel Evêque

et Vicaire Apostolique


883
Abbé Francesco Bricolo
0
Vérone
02.12.1879

N° 883; (840) - A L'ABBE FRANCESCO BRICOLO

ACR, A, c. 14/35

Vive Jésus, Marie et Joseph !

Vérone, le 2 décembre 1879


Très cher ami,

[5853]

Soyez assez aimable de corriger cette partie du rapport, j'ai intercalé pour cela des feuilles blanches pour corriger ce qui serait nécessaire.

Le fascicule 19 qui, parmi les comptes-rendus contient aussi cette partie du Rapport pour l'Eminent Cardinal Canossa, est déjà imprimé ainsi ; mais comme le Rapport sur la famine et sur la disette sera imprimé à part, je désire que cette impression soit plus correcte. C'est pour cela que je vous prie de le corriger tout de suite, et ensuite de me le renvoyer révisé d'ici une semaine.


[5854]

Vous verrez que le présent fascicule est très intéressant. J'ai des problèmes pour trouver un Supérieur à la hauteur de la mission. Priez le bon Jésus.

Je serais allé bien volontiers à Lonigo pour la Confirmation, mais le bon archiprêtre voulait qu'au moins trois semaines avant, je l'assure que j'irais. Je lui ai promis de confirmer ma participation mais seulement 15 jours avant.

Il n'y a pas eu de suite malgré les souhaits de nombreux Prêtres. Mais j'ai su ensuite que le Prince Giovanelli avait dit à l'archiprêtre : "ce n'est pas le moment pour les Confirmations ". Et comme ce très généreux Prince avait l'habitude d'habiller en d'autres occasions beaucoup de confirmands, l'archiprêtre pour ne pas perdre les bénéfices de cette charité a estimé qu'il était prudent d'attendre ; et c'est une bonne raison.

Mes hommages à Monseigneur l'Evêque, à tous mes amis, et j'accorde une grande et affectueuse bénédiction à tous les élèves du Collège, que j'espère voir bientôt. J'ai eu, à Limone, deux fièvres de cheval (vous m'avez déjà vu mal en point à Riva), et deux autres à Vérone. Maintenant je vais mieux, mais j'ai encore des problèmes. Vale et fave



Votre affectionné ami

+ Daniel Evêque

et Vicaire Apostolique


884
Rosina Marini Grigolini
0
Vérone
06.12.1879

N° 884; (841) - A ROSINA MARINI - GRIGOLINI

APMR, F/2/176

Le 6 décembre 1879



Accusé de réception.

885
Signature sur un acte notarié
0
Vérone
20.12.1879

N° 885; (1171) - SIGNATURE SUR UN ACTE NOTARIE

ANDV, 1751-1348

Vérone, le 20 décembre 1879

886
Père Boetman
0
Vérone
22.12.1879

N° 886; (843) - AU PERE BOETMAN S.J.

ASAT, Belgique


Vérone, le 22 décembre 1879

Bref billet.

887
Card. Giovanni Simeoni
0
Vérone
23.12.1879

N° 887; (844) - AU CARDINAL GIOVANNI SIMEONI

AP SC Afr. C. v. 8, ff. 993-994

Vive Jésus, Marie et Joseph !

Vérone, Institut Africain,

le 23 décembre 1879



Eminent et Révérend Prince,

[5855]

C'est avec le plus profond respect, avec vénération et amour que je vous souhaite du fond de mon cœur le plus grand bonheur spirituel et temporel à l'occasion des prochaines fêtes de Noël et pour la nouvelle année. Je prie avec ferveur le Divin Enfant de bénir largement Votre Eminence, qu'Il vous garde pendant de longues années pour le bien de l'Eglise et des Missions apostoliques de tout l'univers, dont vous êtes le suprême Modérateur; je Le prie spécialement pour qu'Il vous garde pour le bien des saintes et très importantes Missions de l'Afrique, et en particulier pour les Missions de l'Afrique Centrale et Equatoriale, pour lesquelles est arrivée l'heure établie par la divine Providence pleine d'amour.


[5856]

Je vous ai envoyé par l'intermédiaire de Madame Cotti le fascicule N° 19 de mes Annali del Buon Pastore, dans lequel il y a une lettre que Monseigneur Massaia m'avait adressée.

Les journaux, et même certains de mes correspondants personnels affirment que ce dernier est gardé prisonnier à Debré Trabor par le roi Jean d'Abyssinie, parce que ce despote, soi-disant roi des rois, soupçonne que le pieux et saint Monseigneur Massaia prend parti pour l'excellent roi Menelik de Shioa. Massaia, uniquement pour le bien des populations de Shioa, avait accepté d'être son ambassadeur auprès du roi des rois. J'espère cependant que comme le roi Jean avait libéré Gordon Pacha, ambassadeur de l'Egypte son ennemie, il libérera aussi Monseigneur Massaia, le vétéran des Missions africaines, qui est allé plusieurs fois dans la prison des rois d'Abyssinie, poussés à le traiter ainsi par l'Evêque copte schismatique et par ses Prêtres d'Abyssinie.

Je vous demande de bien vouloir présenter mes hommages et mes vœux au Saint-Père, et d'obtenir pour moi, pour mes Instituts de Vérone et pour mon Vicariat sa Bénédiction Apostolique.

J'embrasse votre Pourpre Sacrée.



Votre obéissant et dévoué fils

+ Daniel, Evêque

et Vicaire Apostolique


888
Eugenio Comboni
0
Vérone
24.12.1879

N° 888; (845) - A EUGENIO COMBONI

AFC, b. 22

Vive Jésus, Marie et Joseph !

Vérone, Institut Africain,

le 24 décembre 1879

Mon cher Eugenio,

[5857]

Je te souhaite de tout mon cœur de bonnes fêtes et une bonne année, ainsi qu'à Teresa, ton épouse et ma cousine, à ton père, à ta mère et à notre Beppino.

Je te souhaite un grand nombre de bénédictions, d'abord spirituelles pour la grande affaire du salut de notre âme, et ensuite temporelles pour une excellente santé, une prospérité matérielle, et même des millions de lires, parce que je suis sûr que tu les placerais très bien, mieux que les riches d'aujourd'hui en général.

Mon vieux père, qui est ici avec moi, adresse à vous tous les même vœux.


[5858]

Je suis cloué à Vérone parce que j'ai beaucoup d'affaires à régler ici ; mais même si j'étais libre, comment, avec ce froid, aller à Paris, à Londres, à Berlin ou a Vienne ? Et puis que faire là-bas, où tant de malheurs sont arrivés, d'après ce que j'ai lu dans les journaux ? J'irai donc quand je pourrai. Peut-être as-tu reçu le N° 19. de mes Annali que j'ai envoyé à ton père et à toi.


[5859]

Ici je suis très content avec mon père (il n'y a que les jobards qui souffrent de mélancolie), et nous parlons souvent de ton père.

Fichtre ! Dieu merci, je n'ai jamais cessé d'aimer la charité, et la vie du Missionnaire est charité. Mais une charité, même paternelle, si héroïque, comme celle de ton père pour ses enfants n'a certainement pas d'égale dans le monde.

Tu as raison de manifester et de nourrir un grand amour pour tes vieux parents; en cela tu es un fils incomparable, et tu as le droit d'être fier de ton père et de ta mère, comme tu le fais, à tel point que tu es heureux quand tu vois que tes parents sont contents. Je t'en félicite vraiment; ce sont les joies les plus saintes et les plus pures (outre celles de ta digne épouse). Et nous le savons (toi et moi), parce que nous avons tous deux jugé le monde pour ce qu'il vaut, et nous nous en sommes moqués, par la grâce de Dieu. Mais ton amour et le mien pour ton père et ta mère, sont beaucoup moins forts que celui que ton père a pour toi et pour ses enfants.

Et sais-tu pourquoi ? ... Ouvre les yeux et admire !


[5860]

Après ton départ de Limone, ton père, avec une franchise sans égale que son cœur lui suggérait, m'a fait cette belle déclaration...

"Si par hypothèse, un de mes fils était condamné à l'enfer pour toujours à cause de ses péchés, je serais prêt à y aller à sa place ; pour libérer un des mes enfants de l'enfer, je serais content d'y aller moi-même à sa place, pour toute l'éternité..."


[5861]

Hier, j'ai ensuite dit à mon père : "Et vous, feriez-vous comme Eustachio ?" "En ce qui concerne l'enfer, je ne saurais vraiment pas quoi faire... Voilà ce que je ferais : je mettrais mes mains sur mes yeux, puis je dirais à Dieu : décide toi-même Seigneur". J'ai raconté cette histoire à l'Eminent Cardinal Canossa, et il a été très touché. Moi j'y pense, et je ne sais quoi dire. Ce dont on ne peut pas douter, c'est la grandeur de l'amour paternel, qui s'exprime par cette sublime phrase, et mon esprit serait incapable d'en imaginer une plus grande.


[5862]

Salue donc de ma part ton père et ta mère (je suis fier d'être leur cousin) ; remercie-les cordialement en mon nom du grand, du généreux et chevaleresque accueil qu'il m'ont fait pendant si longtemps à Limone, non seulement à moi, mais aussi à la multitude de personnes qui étaient avec moi, qui sont venues et se sont succédé à l'occasion de la solennelle dédicace de notre église paroissiale de Limone.

Je garderai toujours dans mon cœur le souvenir de la générosité de tes parents, et je ne cesserai pas de prier et de faire prier le Dieu des miséricordes pour eux et pour leurs enfants, pour lesquels ton père irait en enfer. Tu peux dire à ton père que sa disponibilité suffit à Dieu mais qu'Il n'ira certainement pas jusqu'à lui demander d'aller en enfer pour ses enfants, parce que nous les ferons tous aller au paradis. Salue-les de tout cœur de ma part.


[5863]

Virginie (c'est la Sœur citée dans le fascicule 19 que je t'ai envoyé, aux pages 17-18-19, qui s'était retrouvée toute seule une nuit au milieu de nombreux dangers) a dit à ma Supérieure : "Madame Erminia, cousine de Monseigneur, est une femme de bon sens, une vraie dame". Virginie est allée à Trieste le 10 novembre pour accueillir sa sœur qui est ici dans mon Institut, et qui m'a demandé de devenir catholique.

Salue ma cousine Teresa et embrasse Beppino de ma part. Donne-moi de temps en temps des nouvelles de ta famille et de toi-même; et quand tu n'as pas le temps, fais écrire ta mère, elle m'a souvent si bien aidé avec ses lettres.


[5864]

Mon père, Teresa, et Virginie (qui salue spécialement Teresa et ta mère, auxquelles elle désirait écrire pour leur souhaiter de bonnes fêtes et une bonne année) t'adressent les mêmes souhaits ainsi qu'à tout le monde.

Je te recommande de ne pas trop te fatiguer, et de faire attention à ta santé.

Je t'embrasse de tout mon cœur, et je me déclare

ton affectionné cousin



+ Daniel Evêque

et Vicaire Apostolique de l'Afrique Centrale



P.-S. Virginie remercie Teresa de l'envoi des vêtements depuis Milan, et elle lui envoie sa photographie.

Porte-toi bien.


889
Faustino Comboni
0
Vérone
24.12.1879

N° 889; (846) - A FAUSTINO COMBONI

ACR, A, c. 14/114

Vérone, le 24 décembre 1879

Bref billet

890
Père Giuseppe Sembianti
0
Vérone
28.12.1879

N° 890 (847) - AU PERE GIUSEPPE SEMBIANTI

ACR, A, c. 15/94



Vive Jésus, Marie et Joseph !

Vérone, Institut Africain,

le 28 décembre 1879



Mon très cher Père,



[5865]

Je viens de recevoir votre lettre du 26, et elle m'a réconforté.

Hier, j'ai écrit à l'excellent Curé de Saint Giorgio pour le prier de m'accompagner à Bassano pour vous rendre visite. Mais hier soir, il m'a fait dire que je pouvais renoncer à ce voyage parce que, d'ici quelques jours, vous seriez à Vérone.

J'ai donc laissé tomber mon projet, et j'attends impatiemment mon cher Père Sembianti quand il viendra ici.


[5866]

Je n'ai pas assez de mots pour remercier Jésus, Marie et Joseph pour la remarquable grâce accordée à la malheureuse Nigrizia d'avoir choisi votre admirable Institut pour coopérer si efficacement et si puissamment à l'apostolat de l'Afrique Centrale. Je ne pourrai donc jamais remercier dignement l'immense charité du Révérend Abbé Pietro Vignola, digne héritier de l'esprit de Bertoni, qui n'est rien d'autre que l'esprit de Jésus-Christ, pour m'avoir offert votre personne afin de m'aider dans la difficile et laborieuse tâche que le Saint-Siège m'a confiée, et qui consiste à convertir à la Foi l'Afrique Centrale, la plus vaste, la plus laborieuse et la plus importante Mission de l'univers.

Je suis profondément convaincu que la participation de votre Institut, qui est sans aucun doute un des plus parfaits et des plus vénérables de l'Eglise Catholique, sera une source de grandes bénédictions pour l'apostolat de la Nigrizia.
 


[5867]
La principale maison du Vicariat Apostolique de l'Afrique Centrale est l'Institut Africain de Vérone; par la volonté de Dieu, vous avez été choisi pour la diriger et la guider afin qu'elle accomplisse sa mission.

Soyez assuré, mon cher Père, que Dieu vous accordera avec largesse toutes les grâces nécessaires pour atteindre le but de cet Institut. Vous ne faites que la volonté de Dieu, et Dieu vous rendra en échange d'immenses aides et réconforts. Et puis il s'agit uniquement de la gloire de Dieu et du salut des âmes les plus nécessiteuses et délaissées de la terre; toute notre force est en Jésus, en Marie et Joseph qui seront toujours là. L'enfant Jésus ne vieillit jamais. Le Cœur de Jésus appartient à Notre Dame du Sacré-Cœur, et Saint Joseph, qui ne meurt jamais, est un honnête homme.


[5868]
Forts de l'appui de ces trois trésors, nous ne craindrons ni le monde entier, ni l'enfer. Et puis, à Vérone, il y a le vénérable et cher Père Général et l'Eminent Cardinal Evêque, qui ont une grande perspicacité pour nous guider.

Bref, ne vous feront pas défaut toutes les aides et les réconforts nécessaires pour réaliser l'importante Mission que Dieu lui-même vous a confiée. Et moi, avec les modestes moyens dont je dispose, je me mettrai entièrement à votre disposition pour la faciliter et pour que vous y réussissiez.

Entre-temps, je vous remercie de tout mon cœur pour votre grande disponibilité à tout mettre en œuvre pour glorifier Jésus par cette Œuvre. Dieu vous récompensera comme il se doit.


[5869]

Je ne cesserai donc jamais de prier pour vous, et vous, priez pour moi, et le doux Cœur de Jésus sera toujours le centre de communication entre vous et moi, afin qu'ensemble, nous nous occupions le mieux possible des intérêts de Sa gloire, au profit de la malheureuse et chère Nigrizia.

En entonnant le "Veni, propera, et noli tardare ", je vous souhaite une très bonne année, et le 31 de ce mois, je vous prie de faire une prière pour moi lors de la Sainte Messe, parce qu'il y a 25 ans, le jour de la Saint Sylvestre, j'ai été ordonné Prêtre par le saint Evêque De Tschiderer à Trente.

Dans les Cœurs de Jésus et de Marie, je serai toujours

votre affectionné dans le Seigneur

+ Daniel, Evêque

et Vicaire Apostolique