Bulletin  mensuel  des  Missionnaires  Comboniens  du  Coeur  de  Jésus

Ordinations sacerdotales

P. Calderón Vargas Juan Diego (DCA)  San José (CR)     09.01.2010
P. Yadjimadji Ondongar Claude (TC)    Sarh (TC)           06.02.2010
P. Paruñgao Cunanam Victor (A)     San Fernando (RP)   06.02.2010
P. Mula Eutiquio Muso (A)                     Tagum (RP)       12.02.2010
P. Kotoku Lawson Kwaku Evans (T)  Mafi-Kumase (GH)   13.02.2010

Oeuvre du Rédempteur

Mars                    01 – 07 DCA        08 – 15 EG          16 – 31 EC

Avril                      01 – 15 DSP        16 – 30 E

Intentions de prière

Mars - Afin qu’à l’exemple et par l’intercession de Saint Joseph, les Frères Missionnaires Comboniens soient des témoins audacieux de sainteté et de fraternité dans l’accomplissement de leurs ministères, pour la croissance du Royaume. Prions.

Avril - Afin que la crise économique qui a bouleversé la vie déjà précaire de millions de personnes, soit une occasion de réfléchir sérieusement sur nos styles de vie, en nous engageant à une plus grande sobriété et essentialité. Prions.

ASIE

Deuxième Congrès National du Clergé

Du 25 au 29 janvier 2010, le clergé des Philippines s’est rencontré pour le Deuxième Congrès National du Clergé (SNCC) qui avait comme thème “Fidélité du Christ et Fidélité des Prêtres”. Plus que cinqmillecinqcents prêtres diocésains et religieux venus de tout le pays se sont retrouvés à l’World Trade Centre pendant une semaine de renouvellement spirituel sous le guide de P. Raniero Cantalamessa.

Mgr Luis Antonio Gokim Tagle, évêque de Imus, avait la charge de faire un lien entre les mots du père Raniero et les situations concrètes des Philippines. Il s’est exprimé sur la saine tension, dans la vie du prêtre, entre la prière et l’implication dans son travail et il a souligné l’importance de l’amour qui le conduit dans le sens du devoir et dans l’application de la loi dans son service pastoral.

Le Congrès, en plus que pour le contenu des conférences, les célébrations liturgiques très participées et les moments significatifs de prière, a été un moment particulièrement important comme moment pour célébrer le don du sacerdoce et l’expérience d’amitié entre prêtres.

Une manifestation inattendue d’amitié

Aux Philippines, le départ de quelqu’un est toujours marqué par une fête. Le soir du dimanche 24 janvier, dans la chapelle Saint Daniel Comboni de notre communauté de Roosevelt, Quezon City, s’est déroulée la fête d’adieu pour le confrère philippin P. Marnecio Coralde Cuarteros, proche à quitter le pays pour son affectation au Brésil, au terme de ses cinq ans de service dans la Délégation en qualité de promoteur de vocations. Le programme prévoyait une Messe présidée par P. Marnecio et concélébrée par d’autres prêtres de la communauté, suivie d’un vin d’honneur. Ce que nous n’avions pas prévu a été le nombre incroyable de personnes qui ont participé, en transformant l’occasion en une manifestation spontanée d’affection au P. Marnecio et, par conséquent, aux Missionnaires Comboniens. Au terme de la célébration, a suivi la présentation des divers groupes, des écoles en particulier, où le P. Marnecio s’était rendu pour y apporter le message vocationnel, pendant qu’un emplacement improvisé de restauration servait de la nourriture à une queue de gens qui ne finissait plus.

C’est ainsi que la cérémonie a duré une bonne partie de la soirée dans un climat de joie et de cordialité. D’après les gens, cette participation inattendue et spontanée a été un signe de combien le charisme combonien soit en train de mettre des racines dans le milieu philippin et dans le cas spécifique, grâce à l’influence d’un confrère philippin sur les personnes.

Deux ordinations sacerdotales

Nous avons eu cette année, dans notre Délégation, le don de deux ordinations sacerdotales.

Samedi, 6 février, tous les Comboniens présents aux Philippines se sont rendus à San Fernando, dans la région de Pampanga, pour l’ordination sacerdotale solennelle de Victor Cunanan Paruñgao. A l’occasion, avec eux sont arrivées aussi une cinquantaine de personnes depuis Manila.

L’ordination s’est tenue à la paroisse de saint Augustin, présidée par l’archevêque de San Fernando, Mgr Paciano Basilio Aniceto. La famille de P. Victor – ses parents et ses dix frères et sœurs avec leurs femmes ou maris – portaient tous le traditionnel barong tagalog et ont offert un témoignage exceptionnel d’unité et de soutien à P. Victor. P. Miguel Angel Llamazares González a présenté les remerciements de l’Institut et a surpris tous les présents en les saluant dans la langue locale, le kapampanga.

Le lendemain, dimanche soir, l’église de saint Augustin s’est à nouveau remplie pour la joyeuse et participée “Messe de Remerciement” au cours de laquelle P. Victor a exprimé sa joie d’avoir réalisé son rêve, et sa disponibilité à servir la mission dans sa première affectation comme formateur du postulat.

La semaine suivante, exactement le vendredi 12 février, presque tous les confrères des Philippines, accompagnés des amis, en avion se sont rendus à Davao, dans l’île méridionale de Mindanao, pour prendre part à l’ordination sacerdotale d’Eutiquio Muso Mula. Son ordination s’est déroulée dans la cathédrale de Tagum City, avec cinq autres diacres diocésains, et a été présidée par l’évêque Mgr Wilfredo D. Manlapaz. La cathédrale, grandiose, était bondée de parents et de paroissiens de ces diacres. Malgré la chaleur torride, les fidèles ont participé de cœur et avec grande dévotion pendant les trois heures qu’a duré la cérémonie.

La “Messe de Remerciement” du nouveau prêtre philippin a été célébrée dans sa paroisse, Notre Dame de l’Assomption. La maman de P. Eutiquio, en fauteuil roulant, a été présente aux deux cérémonies et s’est émue aux larmes, en particulier alors qu’il a été annoncé que son fils était affecté au Kenya.

CENTRAFRIQUE

Table ronde sur les élections

La Centrafrique est en marche vers les élections présidentielles et législatives. Elles auront lieu au cours de l’année 2010. Le processus électoral est déjà engagé même si l’opposition et le parti au pouvoir ne se sont pas encore mis d’accord sur la représentativité au sein de la commission électorale indépendante. La médiation étant faite par Mgr Paulin Pomodimo.

Dans le cadre de l’éducation de la jeunesse et par souci de formation des consciences, la paroisse Notre Dame de Fatima a organisé le dimanche 14 février une table ronde sur les élections. Le but de cette rencontre était d’aider les jeunes, par l’analyse et les réflexions des experts, à aller aux élections les yeux ouverts.

La conférence a été animée par Mme Timoléon Kokongo, avocat au barreau. Etaient présents autour de cette table ronde, pour enrichir le débat et préciser la pensée de l’Eglise sur la politique, le P. Lorenzo Frattini, Combonien et secrétaire de la commission Justice et Paix au sein de la Conférence Episcopale Centrafricaine, et Mr. Dieudonné Mamadou, juriste. Les échanges ont été francs et sans complaisance. Les jeunes ont fait savoir qu’ils n’ont pas encore pris connaissance du code électoral en vigueur. Et cela est un obstacle pour eux. Mais ils ont été motivés à s’impliquer dans les élections car ils constituent la portion majoritaire des électeurs centrafricains. Leur vote pourrait être décisif si les élections se déroulaient dans la transparence et le respect du jeu démocratique. Les participants étaient au nombre de 160 dont les jeunes des autres paroisses de Bangui et du centre catholique universitaire.

Avant la clôture de cette rencontre, le P. Léonard Ndjadi Ndjate, Combonien et vicaire à Fatima, a indiqué la date, le thème et les intervenants du 3è Forum des Jeunes, en août prochain.

Ce forum se veut un espace de réflexion, de formation chrétienne et de débats sur des problèmes brûlants qui agitent la vie de la jeunesse aujourd’hui. Espace de formation des leaders chrétiens capables de prendre en mains le destin de ce pays au cœur de l’Afrique.

EGYPTE - KUWAIT

Paroisse Saint Daniel Comboni au Kuwait

Le 29 janvier 2010 le Vicaire Apostolique Mgr Camillo Ballin a érigé la paroisse Saint Daniel Comboni dans la ville de Jleeb al-Shu-youkh, à 20 Km environ de la capitale, où vivent plusieurs milliers d’indiens, parmi lesquels nombreux sont les irréguliers, qui ne peuvent donc pas venir à la cathédrale pour la Messe. Des sectes fanatiques profitent de cette situation pour “voler des fidèles” et les faire joindre à leurs groupes. C’est justement pour contrecarrer cette hémorragie de catholiques, que le 24 septembre 2008 avait été ouverte la Mission Saint Daniel Comboni: deux appartements, où vivent trois prêtres indiens (la quatrième pièce fait fonction de chapelle pour l’adoration perpétuelle, très suivie par les gens). La Messe était célébrée chaque jour seulement dans la maison, à six heures du matin. Il était interdit de chanter pour ne pas déranger les voisins qui auraient pu dénoncer à la police le fait que dans le bâtiment se tenaient des cérémonies religieuses. Il est en effet interdit de célébrer hors de l’église reconnue.

Finalement nous avons loué un salon qui est à présent notre église, évidemment abusive. C’est donc une paroisse qui marche sur les eaux. A tout instant nous pourrions recevoir l’ordre de la police de tout fermer, en espérant qu’il n’y aura pas de séquelles encore plus lourdes. L’érection de la paroisse représente un risque continu, mais Saint Daniel Comboni nous aidera. Nous l’avons choisi afin que comme il a fondé l’Eglise au Soudan, il la fonde ici aussi aujourd’hui.

Les gens sont enthousiastes d’avoir une paroisse et sont en train de s’organiser d’une manière splendide. On a distribué des centaines d’images de Comboni et un livret, aussi en anglais, sur sa vie, préparé par le premier curé, un carme indien. Avant la Messe solennelle on a projeté un film en anglais, toujours sur Comboni, et les gens l’ont suivi avec une attention extraordinaire, malgré qu’ils aient été tous debout (il n’y a pas de place pour les chaises). Ils savent que là ils pourront participer à la Messe, mais toujours débout! Deux peintures très jolies à l’huile, une de la Vierge et l’autre de Comboni, cadeaux de Mgr Jaime Rodríguez Salazar (Pérou), invitent à la prière et rendent merveilleuse cette église illégale. Dans chaque paroisse du Vicariat tous les jeudis, au terme de la Messe, on récite une prière spéciale à Saint Daniel Comboni afin que l’on obtienne un terrain et une église dans la ville: nous mettons notre confiance dans ses mains.

ITALIE

MISNA

Au cours de la dernière assemblée de l’Agence Misna ont été présentés des données sur la visibilité de l’Agence Misna sur le site web. La voix des missionnaires est toujour plus présente chez Misna: le dernier relevé s’est fait à l’occasion du Synode Africain dont Misna même a parlé plus que 100 fois. Continue la rapidité de Misna à pourvoir des nouvelles. Une preuve récente ont été les services et les informations donnés sur le tremblement d’Haïti.

Une nouvelle réalité paraît: la présence toujours plus importante des nouvelles Misna sur les blogs. Entre décembre et janvier, Misna a été citée 1.908 fois. On remarque aussi une augmentation de sites qui facilitent l’accès à Misna par des links et références diverses. Particulièrement positive la présence Misna dans les blogs, étant ceux-ci une réalité qui touche un public majoritairement juvénil. Et voici ce que nous pouvons lire dans un message que Nicodemo a écrit dans un blog: “En regardant la catastrophe provoquée par le tremblement de terre qui a détruit la ville de Port-au-Prince, nombreuses sont les pensées qui m’assaillent, mais trois en particulier: prier, me renseigner, aider”.

Une autre donnée intéressante est que Misna compte parmi ses abonnés toutes les ambassades et tous les consulats d’Italie à l’étranger, plus quelques organisations internationales.

KHARTOUM

Campagne électorale

Après de nombreux reports, après des polémiques enflammées et des récriminations réciproques, après tant de doutes, il paraît finalement que les principaux problèmes aient été résolus, au moins de quelque manière, et la campagne électorale s’est mise en branle. Officiellement le 12 janvier les candidats ont commencé leur campagne et ont commencé à présenter leur programme.

Les candidats en lice pour le fauteuil présidentiel sont au nombre de 12, tous musulmans, tous du Nord, à l’exception du seul candidat du parti de Turabi, un Denka musulman. Dans l’accord de paix de 2005, le CPA dit que si au premier tour aucun candidat n’obtient la majorité absolue, il y aura un ballottage entre les deux qui ont gagné le plus grand nombre de voix.

Si les candidats sont 12, ceux qui peuvent cultiver quelques espoirs et sur lesquels se fixe l’attention ne sont que trois: Bashir, Al Mahdi et Arman.

Bashir est le président sortant. A la tête du pays depuis qu’il est arrivé au pouvoir par un coup d’état il y a 20 ans, sur lui pèse un mandat d’arrêt international pour les différents crimes contre l’humanité commis au Dar Fur. Bashir et son parti, le National Congress Party, comptent profiter de la victoire annoncée pour aussi légitimer de quelque manière Bashir face à l’opinion internationale, y comprise la cour criminelle internationale. Bashir a ouvert sa campagne au stade Hilal à Omdurman d’une manière joyeuse. Même s’il est sur de gagner au premier tour avec une majorité absolue, il a toutefois annoncé que s’il faudra aller au ballottage il en acceptera le résultat et s’il devait perdre il se mettrait de côté. D’après les experts, Bashir ne jouit pas d’un vaste support populaire, mais il peut compter sur tout l’apparat de l’état.

L’autre candidat, historique on pourrait dire, est Sadiq Al Mahdi, personnage politique traditionnel de marque, à la tête d’un grand parti et mouvement religieux, deux fois chef de gouvernement et deux fois chassé par les militaires, Nimeri d’abord et Bashir ensuite. En sa faveur joue le fait de continuer à avoir ses souteneurs traditionnels qui, même sous les régimes militaires, ont gardé leur influence sur les gens. Al Mahdi compte sur le ballottage de façon à que tous s’allient à lui contre Bashir et lui pourrait ainsi revenir au gouvernement. Il est le responsable de beaucoup de choses négatives dans la politique du Soudan. Dans la guerre contre le Sud il a soutenu la politique de l’arabisation e de l’islamisation, même si en des occasions données il s’est appuyé aux sudistes contre Bashir. Les gens du sud, toutefois, ont vu en lui seulement de l’opportunisme politique.

Le troisième homme est Yasir Arman, un visage nouveau sur la scène politique, mais pas complètement. Il est le chef de groupe du SPLM au parlement de Khartoum et secrétaire du secteur Nord du même parti. Il pourrait être l’alternative. La devise électorale est “changer”. Il est du Nord, il est Musulman, mais il a lutté à côté des gens du Sud dont il partageait les orientations: état laïc, principes démocratiques, attention aux laissés pour compte. Dès les années à l’université et avant de fuir à l’étranger pour s’enrôler dans le SPLM, il est membre actif des forces de gauche et puis dans des mouvements de libération. Une fois abouti au SPLM il est resté fidèle jusqu’au bout, même aux moments de crise. Lui aussi compte sur le ballottage et évidemment sur le fait que toutes les forces opposées à Bashir forment une alliance autour de son nom. Le fait de faire partie du SPLM pourrait l’aider, en cas de victoire, à pacifier le Sud avec le Nord.

L’impression est donc que la campagne électorale ait bien démarré. Certes, on est aux premiers coups et les tons se feront certainement plus enflammés. Toutefois les gens souhaitent que la peur de la veille soit exagérée et qu’au contraire le processus puisse se dérouler d’une manière pacifique. C’est déjà une grande chose que les soudanais essayent finalement de se confronter dans les débats politiques plutôt que sur les champs de bataille. L’impression est que le processus électoral en lui-même soit très positif, une école de démocratie dans les faits. Il aide les gens à réfléchir et à évaluer les différentes positions. On espère que les gens y prennent plaisir. Les tons du débat union-séparation aussi semblent s’être estompés. Les gens gardent leur position, mais l’on parle déjà beaucoup de l’après referendum, et grandit l’idée que quel que soit le résultat du referendum, les deux parties du pays devront d’une certaine manière faire un parcours commun, dans l’intérêt de tous: un parcours, évidemment, non imposé mais fixé ensemble.

MALAWI-ZAMBIE

Assemblée provinciale

Notre assemblée provinciale s’est déroulée à Lilongwe, Malawi, du 8 au 12 février et y ont pris part presque tous les confrères de la province. En effet, comme le dit la Règle de Vie, “l’Assemblée provinciale traite des divers aspects de la vie et de l’activité de la province. Cet acte étant une expression de solidarité et de vie communautaire, tout missionnaire y prend part” (RV 130). Nous remercions tous les confrères de leur active, fraternelle et fructueuse participation: nous avons expérimenté un grand esprit de famille entre tous les membres de la province.

Au cours des quatre jours nous avons abordé les principaux thèmes en agenda: introduction aux Documents du Chapitre, révision du Directoire provincial, Relations des Secrétariats, Relation sur la mise en œuvre du plan sexennal et planification pour le futur. Un exemplaire des Actes du XVII Chapitre Général a été remis aux confrères. Après l’introduction générale sur les neuf thèmes du Chapitre présentée par les trois capitulants de notre province (Fr. Jonas Yawovi Dzinekou, P. Jesto Michael Bwalya et P. Dário Balula Chaves), nous avons consacré du temps à la réflexion personnelle et au partage en groupe, comme point de départ d’un approfondissement à continuer dans les communautés. Pendant l’assemblée nous avons revu et mis à jour le Directoire provincial qui sera approuvé plus tard. Après les Relations des secrétaires et celle présentée par le provincial, sur le plan sexennal, nous avons réfléchi ensemble et approuvé des résolutions pour l’avenir.

Au terme de cette assemblée nous sommes plus conscients du fait que les Actes du Chapitre sont un don spécial du Seigneur pour nous aider à vivre d’une manière plus profonde notre vocation missionnaire. Nous nous engageons aussi, pendant cette année, à nous en servir dans notre prière personnelle et le partage en communauté.

En plus d’une forte expérience de communion entre nous, l’assemblée a été un événement important de formation permanente qui nous aidera à renouveler notre engagement à la mission selon notre charisme combonien, dans le contexte de notre province du Malawi-Zambie.

RSA

Consécration épiscopale de Mgr Giuseppe Sandri

Le 31 janvier 2010, une belle journée de soleil, dans le diocèse de Witbank s’est déroulée une célébration joyeuse. De très nombreux gens sont venus des différentes paroisses du diocèse et du diocèse voisin. Le clergé du diocèse était heureux, après un an de siège vacant, de donner la bienvenue au nouvel évêque, Mgr Giuseppe Sandri. Etaient présents tous les Comboniens qui travaillent en Afrique du Sud, y compris les onze scolastiques de Pietermartzburg. Etaient présents aussi les provinciaux de l’Afrique anglophone et du Mozambique (APDESAM) avec le représentant du Conseil Général, P. Tesfaye Tadesse Gebresilasie. Ont pris part à la célébration trente évêques de la Conférence Episcopale de l’Afrique du Sud, le Secrétaire du Nonce Apostolique, de très nombreux soeurs et frères, et des membres d’autres Instituts. L’Archevêque Buthi Joseph Tlagale, président de la Conférence Episcopale et Archevêque métropolitain de Johannesburg a présidé la célébration secondé par Mgr Mogale Paul Nkumishe, ancien évêque du diocèse de Witbank et à présent du diocèse de Polokwane, et Mgr Hugh Patrick Slattery, évêque du diocèse de Tzaneen. La commission des fêtes du diocèse de Witbank a préparé l’événement d’une façon splendide. Nous remercions le Seigneur d’avoir choisi un Missionnaire Combonien comme pasteur de ce diocèse fondé juste par les Comboniens et qui comprend la région de Mpumalanga et une partie de celle de Limpopo. Mgr Sandri a travaillé pendant plus que vingt ans dans ce diocèse. Il connaît bien les gens et les langues parlées dans ces régions du nord de l’Afrique du Sud à la frontière avec le Mozambique. Il a aidé à traduire les “livres deutérocanoniques” en Tsonga-Shan-gaan afin de réaliser une édition catholique de la Bible en coopération avec la Société Biblique d’Afrique du Sud. Ou plutôt, il vient d’achever de préparer la deuxième édition.

Tous ont pris part joyeux à la cérémonie qui a duré quatre heures, en chantant et dansant sous le soleil de midi. A l’offertoire ont été présenté de nombreux dons en signe de gratitude et remerciement. A la sortie un repas à été offert à tout le monde.

Dans son discours, Mgr Sandri a cité les mots de Comboni à la population de Khartoum: “Le jour et la nuit, le soleil et la pluie, me trouveront également toujours prêt pour vos besoins spirituels…” (E 3158).

Nous souhaitons au nouvel évêque l’esprit et le courage du Christ et de Comboni et de donner sa vie pour le bien des gens, selon les mots qu’il a choisi pour sa devise épiscopale “venio ministrare” (“je viens pour servir”).

OUGANDA

Centenaire de l’arrivée des Comboniens

P. Sylvester Hategek’Imana, provincial, a ainsi rappelé le centenaire de l’arrivée des Missionnaires Comboniens et les débuts de la foi catholique au nord de l’Ouganda: “Chers confrères, il y exactement cent ans, le 17 février 1910, un groupe de Comboniens conduits par le P. Franz Xaver Geyer arrivèrent ici, via Omach, en portant dans leur cœur rien d’autre que le désir de faire connaître la Bonne Nouvelle. Nous sommes fiers de pouvoir dire que, grâce à leurs efforts, à leur détermination et abnégation, à leur passion pour l’Evangile, nous sommes parvenus à cette célébration d’aujourd’hui. Unissez-vous à moi, en ce 17 février 2010, pour rendre grâce au Seigneur des merveilles qu’il a accomplies à travers eux et tant de confrères encore qui au cours de ces cent ans ont été les protagonistes de la mission au nord de l’Ouganda. Nombreux d’entre eux sont ceux qui ont sacrifié leur vie pour la seule cause du Christ, en partageant en plénitude le destin de Jésus, guide et maître, dans la fidélité jusqu’à donner leur propre vie.

Je pense que ce n’est pas un hasard que ce jour coïncide avec le mercredi des cendres, premier jour de Carême. C’est un signe qui nous introduit plus en profondeur dans le mystère de notre rédemption, en nous rappelant que comme Missionnaires Comboniens nous sommes en train de recommencer un chemin d’engagement dans ce mystère.

La célébration officielle du centenaire se déroulera le 20 mars 2010 dans le diocèse de Nebbi et je suis reconnaissant aux Eglises locales de Nebbi, Arua et Gulu qui ont choisi cette occasion pour renouveler l’engagement de foi des chrétiens. Voilà l’esprit et le sens de cette célébration. Unissez-vous à moi dans l’accueil de ce don précieux que l’Eglise locale nous offre, avec un sentiment de gratitude envers nos frères qui nous ont précédés dans la foi et dans l’Institut.

Dans mes visites à nos communautés de Gulu, Lira et Moroto/Kotido j’ai constaté combien difficiles sont les défis que nous devons aborder en tant que province, après un siècle de présence en Ouganda. Ne nous décourageons pas, ne nous laissons pas tenter par le pessimisme, mais croyons que Celui qui nous a appelé et consacré peut faire encore, à travers nous, de grandes choses”.

Prions pour nos défunts

LE PAPA: Matías, de P. Carrera Augusto Francisco (KE); Augustin, du novice Prosper Tehou (BEN).

LA MAMAN: Françoise, de P. Louis Kouevi Adjetey Mawoulolo (T); Pierina, de P. Domenico Cibei (I); Maria, de P. Giuseppe Simoni (T).

LE FRERE: Seamus, de P. Robert David Hicks (LP), Rudolf, de P. Anton Maier (†), Juan José, de P. Rubén Padilla Rocha (M).

LA SOEUR: Soeur Celeste (sœur franciscaine), de P. Manuel Ferreira Horta (P); Ester, de P. Mario Negrini (M); Veronica, de Fr. Fernando Cesaro (KE).

LES SOEURS MISSIONNAIRES COMBONIENNES: Sr. M. Martina De Guidi; Sr. M. Giuditta Rocco.