In Pace Christi

Rizzo Alessandro Bruno

Rizzo Alessandro Bruno
Date de naissance : 14/02/1923
Lieu de naissance : Torreglia/Italia
Premiers vœux : 07/10/1943
Vœux perpétuels : 07/10/1949
Date de consécration : 18/10/2014
Date du décès : 18/10/2014
Lieu du décès : Verona/Italia

Le Fr. Bruno était né le 14 février 1923 à Terraglia (PD). A onze ans il écrit une petite lettre à l’Enfant Jésus pour lui demander de pouvoir aller en Afrique comme missionnaire. Il entra ainsi au séminaire de Padoue, mais vite il perçut que ce n’était pas celle-là sa route. Il passa alors à l’école apostolique de Thiene pour devenir Frère et il fut heureux d’avoir trouvé sa place.

Il fit sa première profession à Florence le 7 octobre 1943, puis il revint à Thiene. En septembre 1947 il partit de Venise pour Gulu, où le 7 octobre 1949 il fit sa profession perpétuelle.

En 1951 il était chargé de la procure et il enseignait la mécanique dans l’école technique de Gulu. En 1958 il était à l’école agricole de Lira. En 1961 il était toujours à Lira, attaché à la paroisse et enseignant dans l’école technique. En 1963 il fut envoyé à Layibi (Gulu) comme vice-directeur et enseignant dans l’école technique. En 1970 il était aussi conseiller régional. De 1971 au 1973 il s’occupa des constructions à Kampala.

A ce propos, nous citons des passages d’un article paru dans la revue Nigrizia en novembre 1970. «Des milliers de personnes ont participé, le 20 septembre passé, à la consécration de la nouvelle église dédiée à Notre Dame d’Afrique. La paroisse, confiée aux soins des Comboniens, est née à la périphérie de Kampala, dans un des quartiers qui se développent le plus rapidement. Le président de la cérémonie a été Mgr. Emmanuel Nsubuga, archevêque de Kampala, à la présence aussi du vice-premier ministre J. Babiiha et d’autres personnalités politiques et religieuses.

L’église est un ensemble d’architecture, en harmonie avec le lieu où il est édifié, et elle répond en même temps aux exigences de la liturgie actualisée. A l’intérieur, la structure est à un plan central, surmontée par un plafond en bois à la forme d’un cône, ce qui est une reprise des habitations traditionnelles de certains groupes ethniques de l’Afrique. Sur l’ensemble, très simple, domine la peinture, œuvre du combonien Fr. Simone Fanti, qui représente en deux tableaux la crucifixion et la résurrection du Christ. La construction de l’église est l’œuvre d’un groupe de travailleurs de la place, dirigés par les comboniens les Frères Bruno Rizzo et Denis Wilkinson. Le Fr. Rizzo était déjà connu en Ouganda pour la construction de la cathédrale de Lira»

A partir du mois de mai 1974 il resta un an au Kenya, où il bâtit trois missions: Kapenguria, Kacheliba et Tartar. Puis il revint en Ouganda et il travailla à Nyantozi et à Kampala, comme vice-procurateur.

Le 1 juillet il fut envoyé à Nairobi avec la charge d’économe inter provincial Kenya-Ouganda. Deux ans après il était à Khartoum pour aider dans la construction du siège du Secrétariat de la Conférence Episcopale du Soudan. Puis il revint en Ouganda.

«Je suis heureux, satisfait, je me sens pleinement réalisé – écrivait le Fr. Rizzo en mars 1994 – L’année passée j’ai fêté soixante-dix ans et j’ai célébré le cinquantième anniversaire de ma profession religieuse. J’ai travaillé pendant plus de 46 ans en Afrique, où je me suis engagé comme missionnaire, toujours avec joie, dévouement et beaucoup d’amour. J’ai travaillé dans les écoles, dans les églises, les hôpitaux, parmi les gens. J’ai vécu avec les Africains en cherchant de les comprendre, en partageant avec eux le pain, la fatigue, les joies, les douleurs et l’espérance d’un avenir meilleur pour tous. Les vingt premières années de mission je les ai vécues en enseignant dans des écoles techniques de formation professionnelle, en formant des ouvriers capables et de bons chrétiens. Après une année d’étude et d’aggiornamento, il m’a été demandé de m’engager dans l’élaboration de projets et dans le développement, dans les domaines des constructions, de l’administration et de la consultation. Il y a quatre ans, à Kasaala (en Ouganda), j’ai commencé une école technique de formation professionnelle pour des mécaniciens, des menuisiers, des maçons, avec des sections pour l’agriculture, le reboisement, l’élevage d’animaux domestiques, etc. Pour les filles qui ont terminé les écoles primaires nous avons institué des cours de coupe et couture et d’économie domestique. Les résultats sont très prometteurs. Ces jeunes, en effet, après avoir terminé les cours, commenceront des activités dans de petites coopératives éparpillées dans différents centres et les districts de la province.

Depuis quelque mois je suis en Italie pour un temps de repos et de congé, pour me reprendre après des attaques d’une malaria particulièrement résistante. Dans quelques semaines, si cela plaît à Dieu, j’espère de rentrer en Ouganda, où j’ai quelques projets à achever».

Il put en effet revenir en Ouganda, même si régulièrement il devait rentrer en Italie pour des soins médicaux. En 2002, quand ses conditions de santé empirèrent, il revint définitivement en Italie. Après quelques années à Arco, il fut transféré à Vérone, au Centre pour les confrères âgés et malades, et là il est décédé le 18 octobre 2014.