Comboni, en ce jour

En ce jour (1865) de Paris il écrit au card. Barnabò:
Etant donné la nécessité de suivre la méthode tracée par mon Plan, d'entourer l'Afrique de Instituts, destinés à former un clergé indigène et des ouvriers de toute sorte, il me semble vraiment utile de créer un Comité de personnes.

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N° Ecrit
Destinataire
Signe (*)
Provenance
Date
291
Signature pour des Messes
1
Paris
1868
N° 291 (1200) - SIGNATURES DES MESSES CELEBREES

A "NOTRE DAME DES VICTOIRES" A PARIS

ANPD, Registre des Messes





292
Signature pour des Messes
1
Le Caire
1868
N° 292 (1201) - SIGNATURES DES MESSES

CELEBREES DANS L'EGLISE DU CAIRE

ACR, A, 24/1





293
Signature pour des Messes
1
Le Caire
1868
N° 293 (275) - SIGNATURES DES MESSES CELEBREES

DANS L'EGLISE DES INSTITUTS DU CAIRE

ACR, A, 24/1





294
Signature pour des Messes
1
Paris
1868
N° 294 (276) - SIGNATURES DES MESSES CELEBREES

A "NOTRE DAME DES VICTOIRES" A PARIS

ANDP, Registre des Messes





295
Signature pour des Messes
1
Alexandrie d'Egypte
1868
N° 295 (1151) - SIGNATURES DES MESSES CELEBREES

A SAINTE CATHERINE EN ALEXANDRIE D'EGYPTE

ASCA, Registre des Messes





296
Claude Girard
0
Limone
16. 1.1869
N° 296 (277) - A CLAUDE GIRARD

AGB



Vive Jésus et Marie !

Limone, le 16 janvier 1869



Mon bien cher ami,



[1849]
La mort de notre cher Abbé Dalbosco m'a causé une grande douleur.

Je regrette beaucoup de ne pas avoir pu m'arrêter un jour à Grenoble comme je l'avais prévu. Je me suis seulement arrêté à Chambéry chez notre cher ami monsieur Bouchat à qui j'ai dit ce que je devais faire ; il sera mon porte-parole lorsque vous rencontrerez Monseigneur de Canossa. Il est bien zélé pour l'Œuvre ! J'ai parlé avec nos Dames à Lyon, elles vous ont expédié une ou deux caisses pour moi. Je vous prie de les envoyer, à mon nom, tout de suite à Marseille à M. Laurent, 35 boulevard National. Oh ! combien est utile ce qui a été envoyé pour mes Africaines et pour ma chapelle. Mais c'est à vous que je dois toute ma reconnaissance. Vous connaissez le fond de mon cœur.

Je vous enverrai quelques détails sur la vie de l'Abbé Dalbosco qui était un saint. Le 25, je serai à Marseille. Je vous écrirai beaucoup d'Egypte, mais ne dites jamais que c'est moi qui vous écris.

Monsieur Bouchat vous expliquera tout. Souvenez-vous que mon cœur, mon amitié, mon dévouement sont toujours les mêmes. Vous me connaissez parfaitement, tout comme moi je vous connais. Votre cœur est incomparable.

Adieu mon cher. Mille salutations et toute ma reconnaissance au Supérieur et aux Pères de La Salette. Envoyez-moi aussi à Marseille les cierges de La Salette et beaucoup d'autres choses.

Mes hommages à Madame Girard et à vos chers enfants, et croyez-moi pour toujours



votre cher ami

Abbé Daniel Comboni

Texte original en français, corrigé.






297
Mgr. Luigi di Canossa
0
Vienne
25. 1.1869
N° 297 (278) - A MONSEIGNEUR LUIGI DI CANOSSA

ACR, A, c. 14/65



Vive Jésus !

Vienne, le 25 janvier 1869

Excellence Révérendissime,



[1850]
Malgré le manque de réussite des affaires, il n'est toutefois pas inutile que je sois venu en Autriche. La Société que préside le Cardinal Archevêque et celle que préside Monseigneur Kutzkar n'ont pas pu me donner une aide, parce que la première Société est exclusivement consacrée au Nord de l'Amérique, et la seconde, qui ne possède pas grand-chose, n'aide que Khartoum. Toutefois,

Son Eminence m'a donné Francs 100

la Société de Mgr. Kutckar " 50

Le Comte de Chambord " 160

Mgr. Bragato " 400

et la Société de l'Immaculée Conception " 1.000

En francs-or 1.710.


[1851]
Le Duc de Modène m'a donné une belle lettre autographe pour le Pacha à qui il demande une Maison pour nous au Caire. Etant très bien reçu par les révérends de la cour de Prague, j'ai rédigé une pétition formelle aux Illustres Majestés Ferdinand et Marianne, et il y a de fortes chances que je reçoive une belle somme d'argent. Negrelli et Bragato, qui appuient cette demande, m'ont assuré que notre Œuvre est une des plus importantes du Catholicisme.

Pour ne pas perdre trop de temps, je ne suis resté à Prague que 4 heures. Recevez les salutations les plus distinguées de la part de notre cher Duc de Modène (et aussi pour le Marquis Ottavio ), de la part du Cardinal Archevêque, du Nonce Apostolique, de Monseigneur Kutchkar, de Monseigneur Mislin, de Negrelli, de Bragato, etc. et bénissez



votre indigne, mais affectionné fils

Abbé Daniel Comboni




[1852]
P.-S. Demain soir, je quitte Vienne. A 4 heures je serai à Venise, et ensuite à Vérone.

Aurons-nous la grâce de conduire Tezza en Egypte ? Pour l'amour de Dieu ! faites tout ce que vous pouvez. Carcereri, Franceschini et moi-même, en serions très heureux. Il faudrait faire en sorte de ne pas froisser le Cardinal Barnabò.

Le double rôle de Chef de l'Œuvre et de Visiteur Apostolique des Camilliens de la Vénétie et les Rescrits du Saint-Père sont trois raisons valables pour convaincre le Cardinal. Guardi et Artini ont perdu un peu de mon estime ! Que Dieu les bénisse toujours, et que Sa volonté soit faite.






298
Président Prop. Foi, Lyon
0
Marseille
19. 2.1869
N° 298 (279) - AU PRESIDENT

DE LA PROPAGATION DE LA FOI DE LYON

APFL, Cart. 1869, Colis pour l'Egypte, Lett. n. 1



Vive Jésus et Marie !

Marseille, le 19 février 1869

Monsieur le Président,



[1853]
La mort du Révérend Abbé Dalbosco, Supérieur de mon Séminaire de Vérone, et la maladie très grave de mon Père (dont je suis le fils unique) qui a duré 87 jours, ont été les causes pour lesquelles mon cher Evêque Monseigneur le Marquis de Canossa m'a retenu à Vérone malgré moi. Dieu merci, je suis parti de Vérone le 15, et si tout va bien, je partirai demain à bord du Saïd, à 16 heures, en direction d'Alexandrie avec six membres de ma Mission.


[1854]
J'ai reçu par l'intermédiaire de monsieur Moutte 1.500 francs que, dans votre bonté, vous m'avez fait parvenir vous-même. Je n'ai pas de mots pour vous dire ma reconnaissance pour l'extrême délicatesse et l'extraordinaire charité que vous avez eues lors de mon passage à Lyon en me donnant, le soir de mon départ, la somme de 1.500 francs. C'est une raison de plus pour répondre à votre bonté avec un dévouement plus grand à la conversion des Noirs, car je sais bien que rien d'autre ne peut rendre plus agréable votre dévouement à la Propagation de la Foi qu'un bon résultat des efforts des Missionnaires.


[1855]
Mon cher Président, je n'ai pas le temps d'écrire plus longuement.

Je vous prie de saluer M. l'Abbé Des Georges, auquel j'écrirai du Caire, M. le Rédacteur du Journal et M. Maynes. Soyez l'interprète de ma profonde reconnaissance envers tous les membres de la Propagation de la Foi.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma plus haute estime.



votre dévoué

Abbé Daniel Comboni

Texte original français, corrigé.






299
Card. Alessandro Barnabò
0
Marseille
20. 2.1869
N° 299 (280) - AU CARDINAL ALESSANDRO BARNABO

AP SC Egypte, v. 21, p. 28r



Marseille, le 20 février 1869

Eminent Prince,



[1856]
Voici quelques lignes seulement pour vous annoncer que je pars aujourd'hui de Marseille pour le Caire avec un Prêtre membre de notre Séminaire de Vérone, et 4 autres personnes (deux braves Institutrices noires, un catéchiste artisan, et une Maîtresse de travail).

Dès mon arrivée au Caire, je vous ferai un rapport plus détaillé sur l'état de mes deux Instituts, avec l'approbation de notre vénérable Père, Monseigneur Ciurcia.

Je m'adresse à la charité de Votre Eminence pour vous supplier de me faire parvenir quelques objets de l'Œuvre Apostolique dans la prochaine distribution de mars.

Sûr de voir mes souhaits exaucés, j'embrasse votre Pourpre Sacrée, et je me déclare



votre humble et dévoué fils

Abbé Daniel Comboni






300
Mgr. Luigi di Canossa
0
Marseille
20. 2.1869
N° 300 (281) - A MONSEIGNEUR LUIGI DI CANOSSA

ACR, A, c. 14/66



Marseille, le 20 février 1869

Excellence Révérendissime



[1857]
Je pars aujourd'hui à 4 heures de l'après-midi avec tous mes compagnons pour Alexandrie d'Egypte à bord du Saïd, un grand bateau à vapeur.

A Marseille j'ai réussi à obtenir un passage gratuit pour 5 personnes dont j'avais donné les noms à Paris. J'ai envoyé un télégramme au Ministre, et hier une dépêche m'a annoncé qu'il y avait aussi de la place pour deux autres : Stampais et Valerio. J'ai décidé, en accord avec la Mère Générale, de confier Stampais à Sœur Eufrasia, Visitatrice de l'Orient, actuellement au Caire ; il me semble qu'elle fera le Noviciat à Jérusalem après quelques mois de Probation au Caire. Je n'ai rien fait avec la Mère Générale, qui, de son côté, l'a enflammée pour la vie religieuse et Apostolique. Le terrain est bon.

Nous prions toujours, et sans cesse pour votre Excellence qui a été, et qui est pour nous, un vrai Père, un vrai ami et protecteur des Noirs.

Mes salutations au Marquis Ottavio, à sa famille, à Monseigneur Perbellini Crosatti etc.

J'embrasse votre anneau sacré, plein de reconnaissance envers vous.

J'ai de bonnes nouvelles du Caire.



votre obéissant fils

Abbé Daniel Comboni